Gironde : Il récupère 5 kg de cocaïne échoués sur la plage et finit en garde à vue

Gironde : Il récupère 5 kg de cocaïne échoués sur la plage et finit en garde à vue
Un paquet de cocaïne découvert en septembre, à Melbourne en Floride (États-Unis), après le passage de l'ouragan Dorian. (Melbourne Police Department)
Par Actu17
Le lundi 11 novembre 2019 à 21:55

Il aurait eu la mauvaise idée de parcourir plusieurs kilomètres pour rejoindre la côte Atlantique avec l’espoir de récupérer des « pains » de cocaïne échoués.

Sans aucun doute a-t-il suivi l’actualité faisant état de plus de 760 kg de drogue échoués et récupérés par les autorités depuis le 4 novembre dernier sur plusieurs plages françaises. Ce lundi vers 17h20, un homme de 27 ans a été interpellé par les gendarmes sur une plage de Lacanau en Gironde.

Il était en possession de près de 5 kg de cocaïne qu’il venait de trouver sur place. De la cocaïne pure à 83%, sans produit de coupe. L’homme aurait pu espérer en retirer des centaines de milliers d’euros à la revente. C’était sans compter la patrouille de gendarmerie qui a mis fin brutalement à sa balade.

Du cannabis découvert chez ses hôtes

Placé en garde à vue pour « transport et détention de produits stupéfiants », il s’expose à 10 ans de prison, rapporte Le Parisien. Cet homme, qui n’est pas originaire de la région bordelaise, était hébergé chez des amis. Leur domicile a donc été perquisitionné et les gendarmes y ont saisi deux pieds de cannabis.

Des centaines de kilos de drogue d’origine inconnue

Des arrêtés d’interdiction d’accès aux rivages ont été pris par plusieurs mairies de communes de la côte Atlantique. Des patrouilles de forces de l’ordre veillent ainsi à faire respecter cette interdiction pour éviter que la drogue ne soit récupérée pour alimenter des trafics.

Les enquêteurs de la Section de recherches de la gendarmerie maritime et de l'Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis) recherchent toujours à identifier l’origine de ces paquets de cocaïne qui s’échouent en masse sur nos côtes. Le parquet de Rennes privilégie la thèse « d'un délestage à la suite d'une avarie ou d'une tempête ».