Haute-Savoie : Déjà expulsé 3 fois du territoire national, un Albanais est interpellé en train de vendre de la drogue

Haute-Savoie : Déjà expulsé 3 fois du territoire national, un Albanais est interpellé en train de vendre de la drogue
Illustration. (Adobe Stock)
Par Actu17
Le samedi 25 avril 2020 à 16:31

Le trentenaire a été jugé ce jeudi par le tribunal correctionnel de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie). Il a écopé de 12 mois de prison ferme avec maintien en détention.

Les gendarmes ont été avisés par un habitant d’Allonzier-la-Caille, près d’Annecy, de la présence d'un individu suspect qui rôdait sur un sentier balisé de la commune. Il s'agissait vraisemblablement d'un « plan stups » dissimulé dans les bois.

Les militaires en ont eu la confirmation lorsqu'ils ont interrogé des clients qui en revenaient, après avoir acheté de la cocaïne, relate Le Dauphiné. Lorsqu'ils sont intervenus sur place, les gendarmes sont tombés sur le dealer, un ressortissant albanais, qu'ils ont interpellé et placé en garde à vue.

Employé pour 100 euros par jour

L'homme, âgé d'une trentaine d'années, a expliqué aux enquêteurs que les trafiquants de drogue le rémunéraient 100 euros par jour pour cette activité. Il a confié qu'il dormait sur place, dans les bois, en jurant ne pas avoir le choix à cause de ses dettes et des menaces pesant sur sa famille en Albanie.

Le suspect était arrivé en France pour la première fois en 1998. Les autorités l'ont interdit de territoire national à trois reprises depuis 2000, précise le quotidien régional. Cette fois, il n'y est resté en liberté que cinq jours, avant d'être conduit devant la justice.

Un passé judiciaire trouble

Lors de ses auditions, le mis en cause a reconnu avoir déjà eu affaire à la justice. Toutefois, son casier judiciaire est incomplet, assure la vice-procureur Laurence Raison, car lors du relevé de ses empreintes papillaires, les gendarmes ont découvert qu'elles correspondaient à deux autres profils.

À l'audience qui s'est tenue par visioconférence jeudi, le ministère public a requis 18 mois de prison ferme assortis d'un mandat de dépôt. Le tribunal n'a pas suivi ces réquisitions et l'homme a écopé de 12 mois de prison ferme pour « trafic de stupéfiants », avec maintien en détention.