Indre-et-Loire : Mort suspecte d'une femme de 38 ans dans un camp de gens du voyage, 2 interpellations

Une mère de famille a été retrouvée morte dans un campement sauvage de gens du voyage à Savigny-en-Véron (Indre-et-Loire), ce mardi. Deux suspects ont été placés en garde à vue.
Indre-et-Loire : Mort suspecte d'une femme de 38 ans dans un camp de gens du voyage, 2 interpellations
Illustration. (PhotoPQR/Le Républicain Lorrain/Maxppp)
Par Actu17
Le mercredi 8 juillet 2020 à 22:28

Les circonstances de la mort d'une femme de 38 ans, retrouvée inerte dans un camp illégal de gens du voyage de Savigny-en-Véron près de Joué-lès-Tours, sont encore floues. Membre de cette communauté, elle se trouvait dans un camping-car lorsqu'elle a été découverte par ses proches, rapporte La Nouvelle République.

Il ne s'agit pas de son domicile habituel « mais de celui de son père et de son frère », a précisé le procureur de la République de Tours, Grégoire Dulin. Ce sont ses proches qui ont alerté les secours.

Dépêchés sur place, les sapeurs-pompiers et le SAMU ont malheureusement été impuissants car la victime était décédée à leur arrivée. Une enquête criminelle a été ouverte par le parquet qui s'est rendu sur les lieux du drame. Elle a été confiée aux gendarmes, qui ont procédé notamment à des constatations sur place.

Une rixe qui se serait terminée dramatiquement

Une bagarre sur fond d'alcool entre plusieurs hommes de la même famille avait éclaté la veille au soir, vers 22h30. D'après les divers témoignages recueillis par les enquêteurs, le frère de la victime était impliqué dans cette rixe et la mère de famille se serait interposée, recevant des coups au visage à son tour.

Elle avait ensuite quitté le groupe avant de se rendre dans le camping-car, où elle a été retrouvée morte le lendemain matin. De nombreuses auditions ont eu lieu ce mardi pour tenter de faire la lumière sur ce drame. Une autopsie a été pratiquée ce mercredi dans la matinée pour déterminer les causes exactes de la mort de cette mère de famille.

En parallèle, deux hommes qui se sont battus le soir du drame ont été interpellés et placés en garde à vue. Ils pourraient être mis en examen pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ».