Le mardi 6 décembre 2022 à 17:55
Un demandeur d'asile érythréen de 27 ans, soupçonné d'avoir tué au couteau une collégienne de 14 ans en pleine rue ce lundi matin, à Illerkirchberg (Bade-Wurtemberg), dans le sud de l'Allemagne, va être présenté devant la justice ce mardi a annoncé le parquet.
La petite fille allemande d'origine turque, touchée au niveau du ventre, est décédée des suites de ses blessures à l'hôpital. Une autre fillette âgée de 13 ans a été grièvement blessée dans cette attaque au couteau. Touchée au niveau de la poitrine, son pronostic vital n'est pas engagé. Les deux enfants étaient sur le chemin de leur école lorsqu'elles ont été attaquées.
Le suspect a été interpellé peu après dans un foyer de demandeurs d'asile, situé non loin du lieu de l'agression. Il présentait des blessures et a été transporté à l'hôpital où il a été opéré. L'homme se serait blessé avec son arme blanche. Interrogé par les enquêteurs, le suspect dont les motivations restent inconnues, a gardé le silence. Un juge doit décider ce mardi s'il est placé en détention provisoire ou dans un hôpital psychiatrique.
Des photos de la victime décédée, Ece Sarıgül, ont été publiées sur les réseaux sociaux.
Ece Sarıgül hieß das 14-Jährige Mädchen, das gestern von einem 27-Jährigen Geflüchteten aus Eritrea brutal ermordet wurde. #SayHerName #Illerkirchberg pic.twitter.com/g0nm6PNUnl
— . | احمد ع. عميرات (@ahmad_omeirate) December 6, 2022
«Nous ne savons pas ce qui l'a poussé à commettre cet acte terrible»
"Je pleure la fille qui a été tuée et j'espère sincèrement que la fille blessée se rétablira", a réagi la ministre de l'Intérieur allemande, sur Twitter. "Mes pensées vont à leurs familles en ce moment. La police enquête sur tous les tenants et aboutissants de cette affaire".
Le chef de la police locale, Bernhard Weber, a précisé au quotidien allemande Bild que les enquêteurs cherchent toujours à déterminer les motivations du tueur, qui n'avait jamais été condamné par le passé. "Nous ne savons pas ce qui l'a poussé à commettre cet acte terrible (...) Il n'y a aucune raison d'avoir peur et de ne pas envoyer les enfants à l'école. Je suppose que c'était un acte isolé", a-t-il déclaré.