Une Américaine jugée pour avoir tué une femme enceinte afin de voler son fœtus

Le bébé n'a malheureusement pas survécu, il est décédé à l'hôpital. Sa mère a reçu plus d'une centaine de coups de couteau.
Une Américaine jugée pour avoir tué une femme enceinte afin de voler son fœtus
Taylor Parker (g) qui risque la peine de mort, et la victime Reagan Simmons-Hancock (d). (Idabel jail / Facebook)
Par Actu17 avec AFP
Le jeudi 15 septembre 2022 à 10:55 - MAJ jeudi 15 septembre 2022 à 12:59

Une femme de 29 ans est jugée depuis lundi pour avoir tué une femme enceinte afin d'extraire et de voler le fœtus qui était dans son ventre en octobre 2020, dans le nord-est du Texas.

Taylor Parker, qui risque la peine de mort, avait fait croire à son petit ami et à ses proches qu'elle attendait un enfant pendant des mois, évoquant sa grossesse - fictive - sur les réseaux sociaux et allant jusqu'à s'acheter un faux ventre en silicone. En réalité, elle ne pouvait plus avoir d'enfant, ayant subi une ablation de l'utérus.

Le 9 octobre 2020, Taylor Parker était allée chez Reagan Simmons-Hancock, jeune femme de 21 ans qui était dans les derniers mois de sa grossesse, et lui avait assené plus d'une centaine de coups de couteau. Après lui avoir ouvert le ventre pour lui prendre son fœtus, elle était partie, laissant la fille de la victime, 3 ans, endormie dans une autre pièce.

Taylor Parker avait été arrêtée peu après, à une quinzaine de kilomètres du lieu du meurtre, au volant de sa voiture, le nouveau-né sur ses genoux. Elle avait assuré qu'elle venait d'accoucher. Le bébé, hospitalisé, n'avait pas survécu.

Un procès qui va durer au moins un mois

Le procès, ouvert dans la petite ville de New Boston, à l'est de Dallas, devrait durer au moins un mois. Mardi, un enquêteur a expliqué à la barre que, quelques semaines avant le meurtre, Taylor Parker avait commencé à repérer des femmes enceintes dans des magasins spécialisés ou des maternités, selon la chaîne de télévision locale KTAL.

Elle avait elle-même pris rendez-vous dans certaines des cliniques, et y avait été vue, a-t-il dit. Peu avant les faits, elle aurait visionné de nombreuses vidéos d'accouchements et de césariennes.

L'enquêteur a confié avoir la conviction qu'elle se faisait passer pour une sage-femme pour pouvoir côtoyer des femmes enceintes, d'après KTAL.