Le vendredi 12 avril 2019 à 22:18 - MAJ vendredi 12 avril 2019 à 22:31
La scène est particulièrement violente. Sur des images diffusées notamment sur Snapchat, on aperçoit un adolescent face à un autre de son âge. Soudain, le lycéen reçoit un violent coup au visage, puis un second, avant qu'il prenne la fuite et qu'il soit poursuivi par plusieurs jeunes.
Il est rattrapé quelques mètres plus loin puis roué de coups, et chute au sol. Au moins deux individus lui portent alors des coups de pieds. L'un saute à pieds joints au niveau de sa tête, plusieurs fois. L'adolescent au sol est KO et semble avoir perdu connaissance. La vidéo se termine à ce moment là.
La victime, un adolescent de 16 ans, a déposé plainte le lendemain au commissariat de Bourgoin-Jallieu raconte France Bleu. Auparavant à l'hôpital, il s'était vu prescrire 5 jours d'ITT (incapacité totale de travail). Ce dernier porte une minerve et souffre aussi de douleurs à l'épaule.
L'auteur principal présumé placé en garde à vue, d'autres individus recherchés
L'un des agresseurs présumés a été entendu dans le cadre d'une audition libre par les policiers, ce mardi. Un autre individu qui serait l'agresseur principal et qui avait été identifié par les fonctionnaires, s'est présenté au commissariat ce vendredi. Âgé lui aussi de 16 ans, il a été placé en garde à vue.
Les enquêteurs cherchent à identifier les autres participants à ce lynchage, notamment le ou les personnes qui ont filmé et diffusé les images des faits, puisqu'il s'agit d'un délit (loi n°2007-297 du 5 mars 2007). La police a par ailleurs indiqué qu'un signalement avait été fait sur la plateforme Pharos concernant cette vidéo.
#ContreLesViolencesUne vidéo d'une agression à @Bourgoin38300 circule sur les RS et a été signalée sur la plateforme #Pharos.
La victime a déposé plainte et nos services sont saisis.
L'enquête est en cours.
Merci pour vos RT pic.twitter.com/p2TA7ZMxcc— Police nationale 38 (@PoliceNat38) 12 avril 2019
A l'origine de ce passage à tabac, une querelle quelques heures auparavant entre les petites copines respectives de la victime et de l'auteur principal présumé selon ce même média. L'enquête se poursuit.