Accusation de viol visant Gérald Darmanin : la Cour de cassation valide le non-lieu en faveur du ministre

L’arrêt de la Cour de cassation rend définitif le non-lieu rendu en faveur du ministre de l'Intérieur, qui était poursuivi par une femme qui l’accuse de l’avoir violée, en 2009.
Accusation de viol visant Gérald Darmanin : la Cour de cassation valide le non-lieu en faveur du ministre
Gérald Darmanin à Marseille, le 3 janvier 2024. (Obatala-photography / Shutterstock)
Par Actu17
Le mercredi 14 février 2024 à 14:43

La Cour de Cassation a validé ce mercredi le non-lieu en faveur de Gérald Darmanin dans l'affaire de viol l'opposant à Sophie Patterson-Spatz. Elle accuse depuis le printemps 2017 l'actuel ministre de l'Intérieur de l'avoir violée en 2009 dans une chambre d'hôtel. Gérald Darmanin a toujours affirmé que cette relation sexuelle était consentie.

Après des enquêtes classées à trois reprises et des démêlés procéduraux, Sophie Patterson-Spatz avait obtenu en 2020 la désignation d'une juge d'instruction. Gérald Darmanin, qui a toujours contesté ces accusations, n'a pas été mis en examen et la magistrate a rendu un non-lieu en sa faveur en 2022, confirmé en appel l'année suivante.

En 2009, la plaignante s'était adressée à Gérald Darmanin, alors chargé de mission au service des affaires juridiques de l'UMP (devenu LR depuis), pour obtenir un appui alors qu'elle souhaitait faire réviser une condamnation de 2005 pour chantage et appels malveillants à l'égard d'un ex-compagnon.

Selon elle, il lui avait fait miroiter lors d'une soirée son possible appui via une lettre qu'il s'engageait à rédiger auprès de la Chancellerie, et avait demandé en échange une relation sexuelle. Mais Sophie Patterson-Spatz estime avoir été contrainte de "passer à la casserole" avec Gérald Darmanin quand celui-ci, alors âgé de 26 ans, lui aurait dit : "Vous aussi, il va falloir m'aider". De son côté, le ministre de l'Intérieur a affirmé avoir "cédé aux charmes" d'une plaignante "entreprenante".