Agen : Un policier écope de deux ans de prison ferme pour deux agressions, dont une sexuelle

Un policier de 43 ans de Cahors a été condamné à quatre ans de prison dont deux ans ferme pour deux agressions, l'une à caractère sexuel. Il nie en partie les faits et a décidé de faire appel.
Agen : Un policier écope de deux ans de prison ferme pour deux agressions, dont une sexuelle
Illustration. (shutterstock)
Par Actu17
Le vendredi 8 septembre 2023 à 16:25

Un policier de 43 ans de Cahors (Lot) a été condamné ce mercredi à Agen (Lot-et-Garonne) à une peine de quatre ans de prison, dont deux ferme, pour deux faits distincts, l'un à caractère sexuel et l'autre pour violences. En complément de cette peine, le fonctionnaire se voit interdire de manière définitive d’exercer un métier lié à la sécurité et ne pourra pas travailler pour la fonction publique pendant cinq ans. Le fonctionnaire, qui fait l’objet d’un mandat de dépôt différé, va faire appel de cette décision.

Concernant l'agression sexuelle, elle aurait eu lieu dans la nuit du 10 au 11 juin 2021. Me Sandrine Fournier, avocate du policier, a réagi à l'AFP : "Il nie l’agression sexuelle dans sa globalité. Il est peut-être arrivé quelque chose à cette femme mais il n’y est pour rien. On a retrouvé l’ADN de mon client sur ses vêtements mais également l’ADN d’une dizaine d’autres personnes ainsi que des traces de sperme de quelqu’un d’autre".

Il «reconnaît avoir donné une gifle»

Le fonctionnaire a également été jugé pour avoir frappé un jeune guinéen de 24 ans, en attente de titre de séjour et aujourd’hui réfugié politique, lors d'un contrôle d'identité le 31 mai 2021, durant le couvre-feu mis en place à cause de la pandémie de Covid-19. Selon Me Laure O’Kelly, avocate de la victime, le jeune homme "se promenait dans la rue sans attestation dérogatoire". Elle ajoute que lors de son arrestation, "des témoins ont entendu le bruit des gifles et mon client affirme avoir entendu des propos racistes de la part du policier".

Cependant, Me Sandrine Fournier insiste sur le fait que son client "reconnaît avoir donné une gifle" mais "nie les propos racistes, étant lui-même d’origine étrangère". Le policier est actuellement sous contrôle judiciaire dans le cadre de deux autres procédures en cours.