Le mercredi 13 septembre 2023 à 21:15
Un adolescent de 17 ans ainsi qu'un jeune militaire de 19 ans ont été interpellés le week-end dernier, suite à la violente agression d'un homme de 55 ans devant l'hypermarché Auchan de Brétigny-sur-Orge (Essonne), alors qu'il venait faire des courses avec sa compagne. La victime, agent administratif à l'inspection générale de la police nationale (IGPN), s'est vu attribuer pas moins de 15 jours d'incapacité totale de travail (ITT). Elle a notamment été blessée au niveau du visage par la pluie de coups reçue.
Les policiers du commissariat de Sainte-Geneviève-des-Bois n'ont pas mis longtemps à identifier le suspect mineur, bien visible tout comme son complice, sur les images d'une vidéo amateur d'un témoin, qui a été publiée sur les réseaux sociaux. L'adolescent, originaire de Brétigny-sur-Orge, tout comme le second agresseur, est en effet bien connu des services de police. L'adolescent a été présenté à un juge des enfants. Il a été remis en liberté sous contrôle judiciaire avec une convocation pour le 25 octobre prochain.
Quant au second agresseur, Moussa C., qui s'est présenté au commissariat de Sarrebourg (Moselle) après avoir été contacté par téléphone par les enquêteurs, alors qu'il avait rejoint le 1er régiment d'infanterie (1er RI), il a été déféré. Présenté pour être jugé dans le cadre d'une comparution immédiate ce mardi, son jugement a finalement été renvoyé au 11 octobre prochain, indique le parquet d'Évry, confirmant une information du Parisien.
«Je regrette cet acte»
Avant que le renvoi soit prononcé, le prévenu a présenté ses excuses à la victime, qui était absente. "Je regrette cet acte", a-t-il déclaré. Durant sa garde à vue, il a également écarté toute insulte raciste de la part de la victime, alors que le témoin ayant filmé la vidéo affirmait le contraire. Les deux agresseurs n'avaient pas connaissance de la qualité de fonctionnaire de police de la victime au moment des faits.
Le prévenu de 19 ans est affecté au 1er RI depuis trois mois. Il a lui aussi été remis en liberté sous contrôle judiciaire et à l'interdiction d'entrer en contact avec la victime, ou avec son complice.