Non-lieu requis pour Pierre Ménès, visé par une plainte pour «harcèlement moral»

Un non-lieu a été demandé par le parquet de Nanterre pour l'ancien chroniqueur de Canal+ Pierre Ménès, qui était visé dans ce dossier par une plainte pour "harcèlement moral".
Non-lieu requis pour Pierre Ménès, visé par une plainte pour «harcèlement moral»
Le journaliste Pierre Ménès, lors du match de L1 entre Monaco et Bordeaux, le 2 mars 2018 au stade Louis II. (AFP/Archives)
Par Actu17 avec AFP
Le vendredi 23 décembre 2022 à 22:30

Le parquet de Nanterre a demandé un non-lieu pour l'ex-chroniqueur de Canal+Pierre Ménès, dans la procédure ayant suivi la plainte pour "harcèlement moral" à son encontre, a appris une source proche du dossier vendredi à l'AFP, confirmant une information du JDD.

Emmanuel Trumer, qui a travaillé de septembre 2017 à juin 2018 auprès de Pierre Ménès en tant que collaborateur, avait porté plainte contre lui en octobre 2019 pour harcèlement moral. Une plainte qui avait été classée sans suite en octobre 2020 par le parquet de Nanterre "pour infraction insuffisamment caractérisée".

Emmanuel Trumer, qui dénonce notamment des propos "homophobes" de Pierre Ménès, avait alors obtenu l'ouverture d'une information judiciaire en décembre 2020, à la suite d'un dépôt de plainte avec constitution de partie civile. Une procédure dans laquelle un juge d'instruction avait placé Pierre Ménès sous le statut intermédiaire de témoin assisté. Selon les informations du JDD, confirmées par l'AFP, le magistrat a fini les investigations dans ce dossier.

Si le parquet a requis mi-décembre un non-lieu pour Pierre Ménès, la décision finale concernant un éventuel procès appartient in fine au juge d'instruction. Contacté par l'AFP, son avocat n'a pas souhaité réagir.

Visé par une autre enquête

Dans une autre affaire à Nanterre, Pierre Ménès, 59 ans, est visé par une enquête, toujours en cours, pour agressions sexuelles et harcèlement sexuel, après les révélations de la journaliste Marie Portolano.

Pierre Ménès avait quitté Canal+ à l'été 2021 après ces révélations qui l'avaient poussé à présenter ses "regrets" et "excuses les plus sincères" à ses "victimes". Il devrait également être jugé à Paris en mars 2023 pour agressions sexuelles, dans un autre dossier.