L’Armée française prévoit une gigantesque commande de 75 000 pistolets et 51 millions de cartouches

L’Armée française prévoit une gigantesque commande de 75 000 pistolets et 51 millions de cartouches
Illustration. (Shutterstock)
Par Actu17
Le dimanche 10 mars 2019 à 09:53

C’est un petit bouleversement qui pourrait se produire au sein des armées. L’historique MAC 50 et le MAS G1 devraient céder définitivement leur place à un nouveau pistolet semi-automatique.

En début de semaine, le ministère des Armées a publié un avis de marché public intitulé « Fourniture de Pistolets semi-automatiques (PSA) de calibre 9 x 19 mm, du système d'entraînement, d'accessoires, du système de soutien et de cartouches associés ».

75 000 pistolets, des « silencieux », des millions de cartouches 9 mm...

Dans les faits, l’État prévoit d’acquérir 75 000 pistolets semi-automatiques 9 mm accompagnés de leurs étuis, 45 millions de cartouches de 9x19 mm à balle ordinaire, 2 millions de cartouches subsoniques pour aller avec les 7 000 kits réducteurs de son, 4 millions de cartouches de 9 mm marquantes, 15 000 équipements d’aide à la visée nocturne.

Entraînement et réglages

Le ministère demande également 9 000 pistolets d'entraînement, et des accessoires tels que 25 000 valises anti-écrasement. Enfin, 800 outillages de simbleautage laser - un instrument permettant le réglage des dispositifs de visée - font partie de ce marché public.

Vers un remplacement des MAC 50 et MAS G1

Selon plusieurs sources, ce marché public, repéré par le site spécialisé FOB, vise au remplacement des pistolets semi-automatiques actuellement en service dans les armées. L’historique MAC 50, produit de 1950 à 1978, avait déjà été en partie remplacé par l’italien MAS G1 - dérivé du Beretta 92 - depuis 1999.

Ce sont ces deux modèles qui devraient laisser leur place au nouveau venu. Et c’est sans surprise que le ministère des Armées précise que seule la proposition « économiquement la plus avantageuse en fonction des critères énoncés dans le cahier des charges » sera retenue.

Les candidats ont jusqu’au 12 avril prochain pour se manifester. Ils auront alors 48 mois pour livrer cette importante commande.