Le lundi 7 février 2022 à 18:38
Un homme de 27 ans a violemment agressé trois personnes au Mans ce samedi matin, avant d'être interpellé par les policiers de la brigade anticriminalité (BAC) a appris Actu17, confirmant une information du Maine Libre.
Tout commence peu après 11 heures par l'appel au "17" d'un couple de 67 ans qui se trouve sur la rue Robert-Collet, non loin du centre commercial Carrefour Centre-sud. Les victimes expliquent qu'elles viennent d'être agressées et frappées par un inconnu qui avait un Coran dans les mains et qui criait "Allah Akbar". Le couple a réussi à prendre la fuite et s'est réfugié difficilement à son domicile, étant suivi par l'agresseur qui aurait tenté de pénétrer de force dans l'habitation, en vain.
Il a alors violemment agressé une autre victime dans la rue, un homme qui se déplaçait avec des béquilles. Les policiers de la BAC n'ont pas tardé à arriver. Ils ont rapidement trouvé le suspect qui était en train de frapper sa victime tombée au sol, avec l'une de ses béquilles. Face à l'agressivité de l'auteur et son état d'excitation, les agents ont utilisé leur pistolet à impulsion électrique pour le maîtriser et l'interpeller dans le magasin La Foir'Fouille, où il venait de s'introduire, créant un mouvement de panique chez les clients détaille une source proche de l'enquête.
Fracture de la main pour l'une des victimes
Le mis en cause, qui a déclaré être âgé de 27 ans et se prénommer Ismaïl, a été placé en garde à vue. Les trois victimes, blessées, ont été conduites à l'hôpital. La femme de 67 ans présentait une plaie saignante au visage et son conjoint souffrait de douleurs à la nuque. Quant à l'homme qui a été roué de coups par terre, il souffre notamment d'une fracture à une main. Son incapacité totale de travail (ITT) n'est pas encore connue mais pourrait être importante.
Une enquête a été ouverte et confiée conjointement à la sûreté départementale ainsi qu'à la police judiciaire. Les motivations de cet homme, inconnu des services de police, restent mystérieuses. Le parquet national antiterroriste (PNAT) ne s'est pas saisi du dossier à ce stade des investigations.