Les «Foulards rouges» se rassemblent pour la première fois à Paris pour la «marche républicaine des libertés».

Plusieurs collectifs de "Foulards rouges" se sont formés ces dernières semaines en France. Ils se rassembleront à Paris pour la première fois ce dimanche à 14 heures, place de la Nation, pour se rendre place de la Bastille.
Les «Foulards rouges» se rassemblent pour la première fois à Paris pour la «marche républicaine des libertés».
(capture écran Facebook)
Par Actu17
Le dimanche 27 janvier 2019 à 13:31

Au lendemain de l'Acte XI des Gilets jaunes qui a rassemblé 69 000 personnes selon le ministère de l'Intérieur, les Foulards rouges défileront dans les rues de Paris ce dimanche 27 janvier. Un premier rassemblement sous le nom de la "marche républicaine des libertés".

Le premier collectif de Foulards rouges a vu le jour au lendemain des premières manifestations des Gilets jaunes, fin novembre, dans le Vaucluse. Sur Facebook, la page du rassemblement de ce dimanche montre que 10 000 personnes ont annoncé leur participation, alors que près de 27 000 se disent "intéressées".

"C'est une manifestation anti-blocages, anti-violences et anti-extrêmes surtout"

Accusés d'être "pro-Macron", les Foulards rouges se défendent, parfois avec des mots très forts. "Quand on oblige des gens à mettre un gilet jaune sur la voiture pour qu'ils puissent passer, quand on les oblige à signer des pétitions, c'est aussi une forme de violence pour moi qui peut s'apparenter à du terrorisme", explique Caroline Garcin, secrétaire du mouvement et co-organisatrice de la marche, à RFI.

"Ce n'est pas du tout une manifestation anti-Gilets jaunes. On ne veut pas créer deux France divisées, il en est hors de question. C'est une manifestation anti-blocages, anti-violences et anti-extrêmes surtout" détaille pour sa part, Théo Poulard, le porte-parole des Foulards rouges.

Les élus de la majorité sans écharpe tricolore

La République en Marche (LREM) a choisi de prendre ses distances avec ce premier rassemblement. Les parlementaires qui choisiront de s'y rendre devront le faire sans leur écharpe tricolore.

"Je ne veux pas que politiquement le signal que soit adressé par la République en Marche puisse être un signal de division. Je crois qu'au contraire, on doit être dans un moment de dialogue et moi je privilégie l'investissement de tous les marcheurs dans le grand débat national" a déclaré Stanislas Guerini, député et délégué général de LREM.