Loire-Atlantique : Une mère entaille les veines de ses deux fillettes de 1 et 6 ans et tente de se suicider

Un homme a découvert ses deux fillettes sérieusement blessées, l'une baignait dans son sang. Leur mère venait de leur entailler les veines avant de tenter de se suicider.
Loire-Atlantique : Une mère entaille les veines de ses deux fillettes de 1 et 6 ans et tente de se suicider
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Par Actu17
Le vendredi 29 mars 2019 à 10:42

Les faits se sont déroulés la semaine dernière à Donges (Loire-Atlantique). Ce mercredi 20 mars, comme tous les jours, un père de famille séparé depuis 2 ans, est venu récupérer sa fille ainée pour l'amener à l'école. Les deux enfants se trouvaient chez leur mère.

Mais en arrivant au domicile de son ex-conjointe, personne n'a répondu à la porte. L'homme a alors aperçu par une fenêtre de la maison l'une de ses filles qui baignait dans son sang. Il a défoncé la porte et a fait appel aux secours raconte France Bleu.

Les deux fillettes âgées de 1 et 6 ans, avaient les poignets entaillés et saignaient. La plus jeune des victimes était sérieusement blessée. Le père a alerté les secours tout en découvrant que son ex-conjointe avait tenté de se suicider en se coupant les veines avec un couteau.

La petite fille d'un an a failli être amputée d'une main

Les trois victimes ont été conduites à l'hôpital. La fillette d'un an a dû subir une lourde opération permettant de lui éviter l'amputation d'une main.

Les enquêteurs ont rapidement déterminés que la mère de famille avait entaillé les veines de ses deux filles le mardi soir.

Hospitalisée d'office en psychiatrie

Cette dernière âgée de 39 ans, inconnue des services de la justice, est dépressive a indiqué la procureure de la République Sylvie Canovas-Lagarde citée par Presse-Océan. Elle a été hospitalisée d'office en psychiatrie, au centre spécialisé de Blain, et n'a toujours pas pu être entendue par les enquêteurs.

Les deux fillettes blessées ne sont sorties de l'hôpital que ce mercredi et ont été placées chez leur père "après évaluation de ses capacités sociales d’accueil" a précisé la procureure.