Le mardi 21 décembre 2021 à 20:14
Deux policiers du service de l’accueil et de l’investigation de proximité (SAIP) du commissariat de Montrouge ont décidé de procéder au contrôle d'un automobiliste qui utilisait son téléphone ce mardi 14 décembre, vers 15h30. Le conducteur âgé de 18 ans circulait sans permis et une forte odeur de cannabis se dégageait de l'habitacle de son véhicule. A l'intérieur, les enquêteurs ont découvert près de 250 grammes de résine de cannabis. Le jeune majeur, qui était jusqu'ici inconnu des services de police, a été placé en garde à vue.
La suite des investigations a permis d'identifier le trafiquant et fournisseur présumé de cette drogue. Les policiers se sont rendus chez lui jeudi dernier à 6 heures, pour l'interpeller. "La porte d'entrée de son appartement était blindée, ce qui a compliqué l'intervention des forces de l'ordre", précise une source proche de l'enquête. "Le suspect a jeté plusieurs sacs contenant de la drogue par une fenêtre, en espérant que les policiers ne les verraient pas". Les sacs ont été récupérés et le suspect de 25 ans a été immédiatement interpellé une fois sa porte ouverte.
Lors de la perquisition de son logement, les policiers ont découvert au total 14,3 kilos de résine de cannabis, 1,4 kilo de drogue sous forme d'olive et 1,4 kilo d'herbe de cannabis. Soit un peu plus de 17 kilos. Il y avait également du matériel de conditionnement pour écouler la drogue et une petite quantité de cocaïne indique cette même source. Au domicile du suspect de 18 ans qui est soupçonné d'avoir eu le rôle de livreur - un mode opératoire surnommé "Uber shit" dans le jargon policier -, les enquêteurs ont découvert 1500 euros en numéraire.
Placé en détention provisoire
L'affaire a été reprise par les enquêteurs de la sûreté territoriale (ST) des Hauts-de-Seine. Les deux suspects ont été déférés au parquet ce samedi, au terme de leur garde à vue. Ils ont réclamé du temps pour préparer leur défense et leur jugement a donc été renvoyé. Le mis en cause de 25 ans, déjà connu de la police pour des trafics de stupéfiants, a été placé en détention provisoire jusqu'à son procès. Le livreur présumé a de son côté été laissé libre sous contrôle judiciaire.