Mort de l'ex-militaire Cueff à Montauban : quatre interpellations dans des camps de gens du voyage

Quatre suspects issus de la communauté des gens du voyage ont été interpellés ce mardi dans un coup de filet de la police, dans l'enquête sur la mort de l'ancien militaire Emmanuel Cueff, en octobre dernier, à Montauban (Tarn-et-Garonne). Ce dernier avait été violemment frappé sous les yeux de sa compagne, par plusieurs individus, sur le parking d'un restaurant.
Mort de l'ex-militaire Cueff à Montauban : quatre interpellations dans des camps de gens du voyage
L'ancien militaire Emmanuel Cueff est décédé en octobre dernier après avoir été frappé. (DR)
Par Actu17
Le mercredi 26 janvier 2022 à 01:12 - MAJ mardi 8 février 2022 à 17:47

Ces interpellations avaient été minutieusement préparées. Une opération de police s'est déroulée ce mardi matin dès 6 heures indique une source proche du dossier, confirmant une information de 100% radio. Les hommes de la police judiciaire de Toulouse et leurs collègues du RAID et de la brigade de recherche et d'intervention (BRI) ont interpellé quatre suspects dans des camps de gens du voyage, à Beaumont-de-Lomagne et Lacourt-Saint-Pierre dans le Tarn-et-Garonne, ainsi qu'à Fonsorbes, près de Toulouse (Haute-Garonne). Un important dispositif de police a été déployé afin de sécuriser cette intervention.

Les enquêteurs de la PJ de Toulouse en charge de cette affaire, avaient identifié les suspects depuis plusieurs semaines et ont dû prendre le temps de les localiser avant de pouvoir procéder à ce coup de filet. Les quatre individus ont été placés en garde à vue pour être interrogés. Ils sont accusés d'être impliqués dans la mort d'Emmanuel Cueff, un ancien militaire du 17ème régiment du génie parachutiste (RGP) de Montauban.

La victime âgée de 50 ans a été violemment frappée dans la nuit du 29 au 30 octobre dernier, par plusieurs individus, sous les yeux de sa compagne, sur le parking du restaurant "Le Nautic" de Montauban, avant de s'écrouler. Elle avait été évacuée à l'hôpital en état de mort cérébrale avant de décéder quelques heures plus tard. L'autopsie a montré que l'ex-militaire est mort des suites d'une "hémorragie cérébrale consécutive à un traumatisme crânien". Les auditions des quatre mis en cause doivent permettre de déterminer leurs responsabilités présumés dans cette affaire.