Le mercredi 30 septembre 2020 à 18:25 - MAJ mercredi 30 septembre 2020 à 18:39
Victorine Dartois, 18 ans, est morte "par noyade avec l'intervention d'un tiers", a annoncé l'avocate de la famille Me Kelly Monteiro, au micro de BFMTV, ce mercredi soir, s'appuyant sur les premiers résultats de l'autopsie "longue et minutieuse". « La piste accidentelle est écartée », a-t-elle ajouté. D'autre part, l'heure du décès n'a pas encore été déterminée.
"Pour l'heure, il n'y a aucune piste sérieuse, mais rien n'est laissé au hasard, tout est exploité", a confié Me Monteiro.
🔴Mort de Victorine: la jeune femme est morte de "noyade" avec "l'intervention d'un tiers", selon l'avocate de la famille pic.twitter.com/ndRZDVbuoW
— BFMTV (@BFMTV) September 30, 2020
Le procureur adjoint de la République de Grenoble, Boris Duffau, a confirmé l'information : "Les conclusions de l'autopsie évoquent une mort par noyade avec intervention d'un tiers en raison des multiples ecchymoses internes retrouvées sur la victime". A ce stade, aucune trace de violences sexuelles n'a été constatée mais "il n'est pas pour autant possible à ce stade de l'enquête de d'écarter cette hypothèse", a-t-il prévenu.
"La famille est détruite et essaie de tenir le coup pour savoir ce qui s’est réellement passé et savoir a fait ça à Victorine", a expliqué Me Kelly Monteiro.
Mort de Victorine: l'avocate de la famille Kelly Monteiro décrit "une famille qui est détruite" pic.twitter.com/XSLlTUYFjp
— BFMTV (@BFMTV) September 30, 2020
Victorine Dartois a disparu ce samedi soir vers 19 heures, après avoir prévenu sa famille qu'elle avait raté son second bus et qu'elle rentrait donc à pied, au domicile familial situé à Villefontaine (Isère). Son corps a été retrouvé lundi à la mi-journée, « immergé dans un ruisseau et difficile d’accès » avait détaillé la procureure de la République de Vienne. Un premier examen visuel réalisé par un médecin légiste n'avait pas permis de déterminer les causes du décès de la jeune femme.
L'enquête a été requalifiée ce lundi soir des chefs « d'enlèvement, séquestration et homicide volontaire ». Les gendarmes de la Section de recherches de Grenoble sont en charge des investigations.
Un appel à témoins
De plus, un appel à témoins a été lancé par les forces de l’ordre : « Toute personne susceptible d’apporter des éléments dans le cadre de cette affaire est invité à appeler le numéro suivant : 0 800 200 142 ».