Nantes : Pour une place de parking, il percute volontairement une femme handicapée et écope de 9 mois de sursis

Blessée, la victime avait reçu une quinzaine de points de suture à l'hôpital. Le conducteur a écopé ce lundi d'une peine de neuf mois de prison avec sursis.
Nantes : Pour une place de parking, il percute volontairement une femme handicapée et écope de 9 mois de sursis
Illustration. (shutterstock)
Par Actu17
Le mercredi 4 novembre 2020 à 18:32

Il avait percuté une femme handicapée avec sa voiture, pour une place de parking. L'affaire remonte au 18 février dernier à Nantes (Loire-Atlantique) relate Ouest France. Ce matin-là, une femme handicapée avait constaté que la place dédiée sur le parking était occupée, par la voiture du prévenu.

Alors qu'elle était en train de laisser un mot sur le pare-brise pour faire part de son mécontentement, le père du mis en cause s'en était pris à elle de son balcon, l'insultant. Le prévenu était alors descendu avant de monter dans sa voiture.

En quittant la place de parking, il avait percuté délibérément cette femme handicapée qui s'était retrouvée sur le capot de la voiture, avant de chuter lourdement au sol. A l'hôpital, la victime avait reçu une quinzaine de points de suture. Face aux policiers, le mis en cause de 21 ans avait minimisé les faits.

"Vous savez ce que c’est d’être handicapé 24 heures sur 24 ?"

Ce dernier était jugé ce lundi par le tribunal correctionnel de Nantes. Lors de l'audience, le prévenu a déclaré qu'il avait "du mal" à se contrôler lorsqu'il était énervé, avant de présenter ses excuses. La victime n'a pas assisté à l'audience, étant toujours sous le choc et craignant de recroiser l'auteur des faits selon son avocate.

"Vous savez ce que c’est d’être handicapé 24 heures sur 24 ? De devoir être assisté pour chaque geste du quotidien ?", a lancé le procureur de la République au prévenu. Le jeune homme a écopé d'une peine de neuf mois de prison avec sursis probatoire. Son permis de conduire a également été annulé et il devra verser la somme de 1100 euros de provision à la partie civile en attendant le renvoi sur intérêts civils. En outre, il a reçu l'interdiction d'entrer en contact avec la victime mais également de paraître dans l'avenue de Tahiti, où les faits se sont déroulés.