Nantes : Un policier hors service ouvre le feu lors d'une «altercation» avec 4 hommes.

Les cinq protagonistes ont été placés en garde à vue. L'un des quatre hommes a été blessé par le tir du policier, mais ses jours ne sont pas en danger.
Nantes : Un policier hors service ouvre le feu lors d'une «altercation» avec 4 hommes.
Illustration. (shutterstock)
Par Actu17
Le dimanche 3 février 2019 à 20:23

Les faits se sont déroulés dans la nuit de samedi à dimanche, vers 3 heures du matin, à Nantes (Loire-Atlantique). Le procureur de la République, Pierre Sennès, a indiqué qu'une "altercation" avait éclaté entre le fonctionnaire qui était hors service, et un groupe de quatre hommes.

"Le policier a fait usage de son arme de service dans des circonstances qui restent encore à déterminer (...) Je reste extrêmement prudent" a détaillé le magistrat. Une enquête a été confiée au service régional de la police judiciaire et une autre a été ouverte par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) afin de déterminer les circonstances exactes du tir du policier.

"J’ai l’impression que l’altercation a duré très longtemps"

Le fonctionnaires ainsi que les quatre individus ont été placés en garde à vue, le policier pour "violences par personne dépositaire de l’autorité publique" et les quatre individus pour "violences sur personne dépositaire de l’autorité publique" a ajouté le procureur de la République.

Le fonctionnaire est blessé et présente des traces de coups au niveau de la tête. Ce dernier devait passer des examens ce dimanche.

"J’ai l’impression que l’altercation a duré très longtemps. Et ensuite, j’ai entendu un bruit sourd, une détonation" raconte une riveraine à Ouest-France.

L'un des mis en cause venait de sortir de prison

L'homme qui a été blessé par le tir du policier est âgé de 30 ans et habite Saint-Herblain. Conduit au CHU de Nantes, il a été opéré mais ses jours ne sont pas en danger.

Ce dernier qui est issu de la communauté des gens du voyage, sortait tout juste de prison selon le quotidien régional. Il avait été condamné en juillet dernier, avec son père, son oncle et son cousin, à quatre ans de prison pour une vingtaine de cambriolages. L'un avait été commis au préjudice d'une entreprise bretonne, 75 000 paquets de cigarettes avaient été dérobés.

Le mis en cause avait également été condamné en février 2016 à deux ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Nantes, pour une autre série de cambriolages.