Nord : 2 hommes brisent les fenêtres d'une maison à coups de sabre, puis l'un d'eux crache sur les gendarmes

Nord : 2 hommes brisent les fenêtres d'une maison à coups de sabre, puis l'un d'eux crache sur les gendarmes
Illustration. (shutterstock)
Par Actu17
Le vendredi 10 avril 2020 à 15:58

Un différend entre voisins serait à l'origine d'une violente agression qui s'est produite jeudi soir, à Anor (Nord).

À la suite d'une altercation entre habitants de la rue du Petit-Canton à Anor, deux hommes ont fait irruption devant une maison et ont commencé à briser ses fenêtres avec un katana (un sabre japonais, ndlr), rapporte France 3. La gendarmerie a été alertée vers 19h30 par la victime, et a dépêché un équipage sur place.

Il crache sur les gendarmes

À l'arrivée d'une patrouille du Peloton de surveillance et d'intervention (PSIG) d'Avesnes-sur-Helpe, les agresseurs alcoolisés étaient retournés à leur domicile. Les militaires ont dû enfoncer la porte de leur habitation afin de les interpeller, et ont fait face une forte résistance de leur part, précise La Voix du Nord.

L'un des deux suspects, âgé de 35 ans, a affirmé qu'il était malade du Covid-19 tout en crachant vers deux gendarmes. Le duo alcoolisé a finalement été interpellé et placé en garde à vue différée à la brigade de gendarmerie de Fourmies. Ils devront bientôt répondre de leurs actes devant la justice.

Des agressions qui se multiplient contre les gendarmes

Ces derniers jours, les gendarmes exerçant dans le Nord ont subi plusieurs agressions, dans ce contexte très tendu de confinement imposé à la population. Mercredi, un jeune homme de 23 ans a violemment frappé un gendarme de La Bassée, au cours d'un contrôle. Le militaire s'est vu délivrer 4 jours d'incapacité totale de travail (ITT).

En début de semaine, des gendarmes ont reçu des coups de la part d'un homme fortement alcoolisé lors de son interpellation. Le mis en cause, qui venait d'avoir un accident de buggy à Sainghin-en-Mélantois, s'est vu remettre une COPJ en vue d'une comparution en octobre 2020. La justice le poursuit pour "conduite d'un véhicule sous l'empire d'un état alcoolique", "violences volontaires sur personnes dépositaires de l'autorité publique", "rébellion", "outrage" et "non-respect du confinement".