Occitanie : Recherché par la police, il fuit durant 40 km à contresens sur l'A9 à 220 km/h entre Montpellier et Nîmes

Lorsqu'ils ont initié leur contrôle, les gendarmes ne pensaient sans doute pas avoir affaire à un fugitif prêt à tout pour ne pas se laisser interpeller.
Occitanie : Recherché par la police, il fuit durant 40 km à contresens sur l'A9 à 220 km/h entre Montpellier et Nîmes
Illustration. (Adobe Stock)
Par Actu17
Le jeudi 4 juin 2020 à 11:06 - MAJ jeudi 4 juin 2020 à 21:31

L'intervention a débuté lorsqu'une patrouille de la gendarmerie de Castries (Hérault) a décidé de procéder au contrôle routier d'un automobiliste, ce mercredi vers 1h30 du matin, sur l'autoroute A9 à hauteur de la sortie de Vendargues-Baillargues, près de Montpellier.

Refusant d'obtempérer aux injonctions des militaires, le conducteur a fait demi-tour au péage de Baillargues avant de repartir à contresens de la circulation en direction de Nîmes (Gard), rapporte Le Métropolitain.

Immédiatement, les gendarmes et les policiers du secteurs ont été mis en alerte. La Mercedes du fuyard a été prise en chasse par un équipage de la brigade anticriminalité (BAC) de Montpellier.

Recherché par la justice

Ce n'est qu'à la faveur d'une collision survenue après environ 40 km d'une course folle, à des vitesses allant jusqu'à 220 km/h, que le suspect a pu être intercepté.

Peu après l'accident qui s'est produit sur la commune de Vergèze, le fuyard a quitté l'autoroute à l'ouest de Nîmes pour s'engager dans une zone industrielle. Il a tenté encore une fois de semer ses poursuivants, en vain.

Interpellé vers 2 heures par la BAC de Montpellier qui se trouvait désormais loin de son secteur initial, le suspect âgé de 24 ans a été placé en garde à vue. Les enquêteurs ont découvert qu'il était recherché depuis plus d'un an dans le cadre d'une affaire de trafic de stupéfiants, qui se tenait dans le quartier Pissevin à Nîmes.

Mis en examen et écroué

L'homme est soupçonné d'avoir fait partie du réseau baptisé « le drive de la galerie Richard Wagner », démantelé en mars 2019 par les enquêteurs de la Sûreté départementale du Gard, précise France Bleu.

Au terme de sa garde à vue, le suspect a été déféré sous bonne escorte, ce mercredi, devant le juge d'instruction en charge de cette affaire au long cours.

Il a été mis en examen dans le cadre de cette information judiciaire et placé en détention provisoire.