Le vendredi 3 juillet 2020 à 11:58 - MAJ vendredi 3 juillet 2020 à 12:09
Il était environ 22 heures lorsque deux véhicules de police se sont dirigés vers la porte de Saint-Ouen à Paris, suite à un groupe de jeunes qui perturbaient la circulation. Les policiers ont remarqué une cinquantaine d'individus devant le parc André-Bréchet.
Ces derniers étaient sur la chaussée et gênaient le passage des voitures. Les forces de l'ordre leur ont donc demandé de ne pas rester sur la route mais la situation s'est envenimée.
Les policiers contraints de quitter les lieux
Si quelques jeunes sont partis, la plupart sont restés sur place et l'un d'entre-eux a alors fait usage d'un imposant mortier d'artifice sur l'un des véhicules de police. Le fonctionnaire au volant qui était visé a tout juste eu le temps de fermer sa fenêtre précise une source policière. Le mortier a explosé sur le véhicule.
Une pluie de projectiles s'est ensuite abattue sur les voitures des policiers qui ont préféré quitter les lieux, face aux nombreux agresseurs. Aucun blessé n'est à déplorer et les victimes ont déposé plainte.
Un suspect identifié et interpellé à son domicile
Même s'ils n'ont pas été en mesure de procéder à une interpellation, les policiers ont tout de même réussi à identifier l'auteur présumé de ce tir tendu de mortier, puisqu'il est très connu de leurs services.
Une enquête a été ouverte et confiée au commissariat du XVIIe arrondissement ainsi qu'aux policiers de la sûreté territoriale (ST). C'est dans le cadre de ces investigations qu'une opération de police a été menée à 6 heures ce vendredi matin, avec l'appui des policiers de la Brigade anticriminalité de nuit (BAC 75N), dans le but d'interpeller l'agresseur présumé. Ce dernier a été arrêté à son domicile situé rue de l'Ourcq (XIXe), avant d'être placé en garde à vue.
Une perquisition a également eu lieu dans son logement et les policiers ont mis la main sur une arme de poing de calibre 9 mm dans laquelle se trouvait une cartouche chambrée, ainsi que sur plusieurs mortiers d'artifice.
L'enquête pour violences commises en guet-apens et port d’engin explosif se poursuit.