Perpignan : Encagoulé et armé d'un pistolet-mitrailleur, il est interpellé après un règlement de comptes

Perpignan : Encagoulé et armé d'un pistolet-mitrailleur, il est interpellé après un règlement de comptes
Illustration. (Adobe Stock)
Par Actu17
Le lundi 5 août 2019 à 22:25

C’est une véritable scène de guérilla urbaine qui s’est jouée à Perpignan, ce lundi matin.

Une rixe entre deux bandes a éclaté sous les yeux d’un policier en civil du commissariat de Perpignan (Pyrénées-Orientales) qui se promenait non loin du stade Gilbert-Brutus. Deux individus qui ont pris part aux violences ont voulu fuir à bord d’une Peugeot 208, mais leurs ennemis les ont percutés avec un autre véhicule.

Une femme renversée

Dans la manoeuvre, une femme a été fauchée et projetée sur la chaussée par l’un des véhicules, révèle L’Indépendant.

Les deux fuyards à bord de la Peugeot ont sauté de leur voiture faussement immatriculée et ont continué en courant.

Encagoulé et armé d’un Uzi

Les appels aux 17 « Police-secours » ont afflué. Plusieurs témoins dont deux ambulancières ont indiqué à la police que l’un des fuyards était encagoulé et porteur d’un pistolet-mitrailleur de type « Uzi ».

Lorsque les équipages de police et les secours sont arrivés sur place, il ne restait plus que les deux voitures accidentées. Les belligérants avaient pris la fuite.

Quadrillage de la zone et interpellation

Dans le même temps, la totalité des équipages de police disponibles ont convergé vers le quartier du Haut-Vernet et ont quadrillé le secteur. Une enquête de voisinage a été menée et les enregistrements de vidéosurveillance ont été exploités.

Les signalements ainsi recueillis ont permis à un équipage de policiers en civil de localiser un suspect. L’homme, âgé de 27 ans, a été interpellé et placé en garde à vue.

L’arme retrouvée

Un passant a découvert le pistolet-mitrailleur jeté à la hâte dans un buisson devant l’entrée du centre hospitalier. Les policiers y ont également récupéré un chargeur approvisionné en cartouches 9mm, selon le quotidien régional.

Le commissariat local a été dessaisi de l’enquête au profit de la police judiciaire, qui dispose de plus de moyens pour tenter d’élucider une affaire de cette ampleur.