Reims : Il annonce aux policiers vouloir «tuer du flic» et fonce sur eux avec un couteau à leur arrivée

Reims : Il annonce aux policiers vouloir «tuer du flic» et fonce sur eux avec un couteau à leur arrivée
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Par Actu17
Le lundi 30 mars 2020 à 20:42

C'est un appel téléphonique que les policiers municipaux de Reims (Marne) ne sont sans doute pas près d'oublier.

Un homme a contacté les policiers municipaux de Reims, mardi dernier vers 23 heures, pour leur donner rendez-vous sous trente minutes sur la place d’Erlon à Reims, en leur disant qu'il voulait « tuer du flic », relate L'Union. Au téléphone, l'inconnu leur a également précisé qu'il était schizophrène, sous traitement, et qu'il avait arrêté de prendre ses médicaments.

Une fois localisé, les policiers interviennent

Les policiers municipaux ont communiqué toutes les informations en leur possession aux policiers nationaux, qui ont identifié l'appelant : il avait utilisé le téléphone de son domicile situé route de Bétheny dans la commune du même nom.

Lorsque les fonctionnaires sont arrivés chez lui, le suspect se tenait devant son domicile avant de rentrer rapidement à l'intérieur. Sa compagne a invité les policiers à entrer, en leur précisant que l'homme était instable psychologiquement.

Il les attaque avec un couteau

L'équipage a progressé dans le domicile et a localisé l'homme dans sa chambre. Armé d'un couteau, il s'est précipité sur les policiers avant d'être maîtrisé à l'aide d'un pistolet à impulsion électrique. Les menaces de mort de sa part ont fusé, avant que le suspect, ivre, ne soit menotté et conduit au commissariat pour une garde à vue différée.

Interrogé par les enquêteurs après son dégrisement, le jeune homme de 23 ans a affirmé qu'il ne se souvenait de rien. Il a subi une expertise psychiatrique qui a conclu qu'il était pénalement responsable de ses actes.

Un casier judiciaire bien rempli

Avec 18 mentions au casier judiciaire, notamment pour des vols et des violences volontaires, le prévenu a été déféré devant la justice et devait faire l'objet d'une comparution immédiate.

Compte tenu de la crise sanitaire actuelle, aucun avocat n'a été trouvé pour plaider. En conséquence, le tribunal a renvoyé l’affaire au 30 avril prochain et ordonné l’incarcération du prévenu.