Le vendredi 2 juillet 2021 à 15:23
Son procès s'est déroulé mercredi et jeudi. Un ressortissant tunisien était jugé pour avoir violé une femme dans la nuit du 16 au 17 mars 2019 à Saint-Brieuc, alors que cette dernière sortait d'un bar, alcoolisée, vers 5 heures du matin. Elle était désorientée et avait demandé à l'accusé de bien vouloir l'aider à retrouver le chemin de son domicile raconte Le Télégramme.
L'homme a accepté. Mais cette mère de trois enfants a commencé à trouver le trajet un peu long. Après lui avoir fait descendre un escalier, l'agresseur l'a jetée au sol avant de la violer sous la menace d'un couteau décrit Ouest France.
Il change plusieurs fois de version
Durant son jugement mais également durant l'enquête, le mis en cause a changé de version à plusieurs reprises. Mercredi, il a déclaré qu'il ne se souvenait pas avoir eu un rapport sexuel avec la victime de 32 ans, affirmant que c'est en fait elle qui avait abusé de lui. Il a également estimé qu'elle avait déposé plainte dans le seul but de percevoir de l'argent.
L'ADN de l'accusé a été retrouvé sur le corps de la mère de famille. Un expert avait par ailleurs constaté « la marque d’un choc sexuel massif ».
L'avocat général a requis une peine de douze ans de réclusion criminelle contre le mis en cause. La Cour d'assises l'a condamné à dix ans de prison. Il a également l'interdiction définitive de présence sur le sol français et a été inscrit au fichier des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes (FIJAIS).