Seine-et-Marne : Des migrants basés à Paris auteurs de nombreux cambriolages dans un petit village

Seine-et-Marne : Des migrants basés à Paris auteurs de nombreux cambriolages dans un petit village
Le village de Montigny-sur-Loing en Seine-et-Marne. (Illustration Wikimedia)
Par Actu17
Le samedi 4 mai 2019 à 14:00 - MAJ lundi 6 mai 2019 à 11:45

Les interpellations pour vols et cambriolages se multiplient dans ce village de moins de 3 000 âmes.

Cela fait plusieurs semaines que le nombre de cambriolages ne cesse de croître à Montigny-sur-Loing en Seine-et-Marne. Les policiers ont interpellé en flagrant délit plusieurs malfrats qui ont le même profil.

Des migrants basés à Paris

« Il s’agit d’équipes de migrants algériens basés à Paris qui se passent le mot. Le village est facile d’accès, avec sa gare et ses pavillons tout proches. Les délinquants viennent en train, volent, puis repartent aussitôt », selon une source policière qui s’est confiée à La République de Seine-et-Marne.

Les derniers faits délictueux en date se sont déroulés mardi vers 15 heures. Un équipage de policiers intervenait pour un cambriolage en cours dans une maison inoccupée momentanément, lorsqu’ils ont été avertis qu’un vol de vélos venait d’être commis.

Dans la demeure, les policiers ont surpris deux migrants en train de piller et saccager les lieux.

Armés de tessons de bouteilles

Loin de vouloir se laisser arrêter, les suspects ont fait face aux fonctionnaires avec des tessons de bouteilles à la main. Les agents ont dû braquer les malfrats avec leurs armes de service pour les interpeller.

Devant le pavillon, ils ont retrouvé les vélos dérobés un peu plus tôt. Ils se sont également rendu compte que l’habitation voisine avait subi le même sort que celle-ci.

Les cellules de garde à vue dévastées

Les deux cambrioleurs ont été placés en garde à vue. Au bout de 48 heures, leurs cellules avaient été dévastées, leurs murs recouverts de tags - notamment des croix gammées - tracés avec leur sang, selon cette même source.

Les policiers ont dû casquer et menotter les deux suspects dans leur cellule. Une manière de les protéger d’eux-mêmes, car ils se « tapaient la tête contre les murs en hurlant 'Nique la France !' ».

De fausses identités

Comme le veut la procédure judiciaire, un interprète en langue arabe a été requis par l’officier de police judiciaire (OPJ). Lors de leurs auditions, les gardés à vue ont décliné de fausses identités, citant des noms de héros de bandes-dessinées algériennes.

L’un d’eux a déclaré être mineur mais l’examen osseux est venu infirmer ses propos. Les deux suspects ont refusé de se soumettre au relevé d’empreintes prévu dans la procédure judiciaire.

Ils ressortent libres

Une Obligation de quitter le territoire français (OQTF) leur a été délivrée. À l’issue de leur de garde à vue, les deux migrants sont ressortis libres du commissariat, avec une convocation en justice pour le mois de février 2020.

Une quinzaine de jours auparavant, des faits similaires s’étaient produits, impliquant deux autres migrants algériens, dont un mineur isolé.