Le mercredi 30 mars 2022 à 15:29
Les autorités sanitaires ont confirmé ce mercredi le lien entre la recrudescence d’E.coli et des pizzas Buitoni. Il y a quelques semaines, la marque de Nestlé avait rappelé "au nom du principe de précaution", des pizzas de la gamme Fraîch’up (16 références) après avoir été informée de la présence de bactérie Escherichia coli dans la pâte d’un produit.
Des analyses "ont confirmé un lien entre plusieurs cas et la consommation de pizzas surgelées de la gamme Fraîch’Up de la marque Buitoni contaminées par des bactéries Escherichia coli", a annoncé dans un communiqué la Direction générale de la santé (DGS).
"Compte tenu de cette situation, les autorités demandent aux personnes qui détiendraient des pizzas Fraîch’Up de marque Buitoni de ne pas les consommer et de les détruire. Chaque foyer est invité à s’assurer que son congélateur n’en contient pas", demande la DGS.
"75 cas sont en cours d'investigations, dont 41 cas de SHU (syndrome hémolytique et urémique) présentant des caractéristiques similaires", ont précisé les autorités sanitaires ce lundi 28 mars. Les victimes malades sont âgées de 1 à 18 ans et deux d'entre elles sont décédées, a annoncé Santé publique France.
Ces 75 cas sont survenus dans 12 régions de France métropolitaine : Hauts-de-France (16 cas), Nouvelle Aquitaine (11 cas), Pays de la Loire (10 cas), Ile-de-France (9 cas), Bretagne (7 cas), Grand Est (5 cas), Auvergne-Rhône-Alpes (4 cas), Centre Val-de-Loire (4 cas), Provence-Alpes-Côte d’Azur (3 cas), Bourgogne Franche-Comté (2 cas), Normandie (2 cas) et Occitanie (2 cas).
"En trois, quatre jours, on a vu notre fille quasiment dépérir"
Interrogé par RMC, le père d'une fillette actuellement dans le coma a raconté qu'elle avait "commencé à avoir mal au ventre, à avoir des diarrhées", après avoir mangé une pizza Buitoni lors du déjeuner. Le lendemain matin, "elle a vomi. On l’a emmenée chez le médecin puis aux urgences. Derrière, tout est allé à une vitesse d’enfer. En trois, quatre jours, on a vu notre fille quasiment dépérir. Sans pouvoir rien faire, juste en l’accompagnant. On a vu notre enfant souffrir le martyre, pas jusqu’à la fin mais on n’en était pas loin..."