Le dimanche 24 mars 2024 à 21:46 - MAJ dimanche 24 mars 2024 à 22:18
Le Premier ministre Gabriel Attal annonce ce dimanche soir le rehaussement du plan Vigipirate au niveau "Urgence Attentat", "compte tenu de la revendication de l’attentat par l'État islamique et des menaces qui pèsent sur notre pays". Il s'agit du plus haut niveau parmi les trois du plan Vigipirate.
L'annonce intervient 48 heures après l'attentat de Moscou (Russie) dans lequel au moins 137 personnes ont été tuées, et à la suite d'un conseil de Défense présidé par Emmanuel Macron, qui s'est tenu ce dimanche soir à l'Élysée. L'attaque sanglante dans la capitale russe a été rapidement revendiquée par le groupe terroriste État islamique (EI).
À la suite de l’attentat de Moscou, un Conseil de Défense et de Sécurité nationale a été réuni ce soir à l’Elysée par le Président de la République.
Compte tenu de la revendication de l’attentat par l’état islamique et des menaces qui pèsent sur notre pays, nous avons décidé de…
— Gabriel Attal (@GabrielAttal) March 24, 2024
Le plan Vigipirate avait été rétrogradé au niveau 2 ("sécurité renforcée - risque attentat") le 15 janvier dernier. Il avait été rehaussé au niveau "Urgence Attentat" le 13 octobre 2023 suite à l'attentat d'Arras.
"Le niveau urgence attentat peut être mis en place à la suite immédiate d’un attentat ou si un groupe terroriste identifié et non localisé entre en action", peut-on lire sur le site du gouvernement. "Ce niveau est mis en place pour une durée limitée : le temps de la gestion de crise. Il permet notamment d’assurer la mobilisation exceptionnelle de moyens, mais aussi de diffuser des informations susceptibles de protéger les citoyens dans une situation de crise".
Parmi les mesures mises en place dans le plan Vigipirate "Urgence Attentat" : les contrôles d'accès des personnes et des véhicules peuvent être renforcés dans les bâtiments publics, un contrôle visuel des sacs peut être effectué à l’entrée des établissements scolaires, et en cas de refus le directeur d’école ou le chef d’établissement peut refuser à la personne en question l’accès au bâtiment. En outre, des lieux de culte peuvent faire l’objet d’une surveillance renforcée.