Soupçonnés de préparer une action violente, 7 membres de l'ultra gauche déférés au parquet antiterroriste

Sept personnes soupçonnées de projeter une action violente ont été déférées au parquet national antiterroriste (PNAT) ce vendredi. Les suspects sont issus de la mouvance d'ultra-gauche.
Soupçonnés de préparer une action violente, 7 membres de l'ultra gauche déférés au parquet antiterroriste
Le siège de la DGSI à Levallois-Perret. (photo Ip3 Press/Maxppp ©)
Par Actu17
Le vendredi 11 décembre 2020 à 15:20 - MAJ vendredi 11 décembre 2020 à 21:17

Une information judiciaire avait été ouverte il y a plusieurs mois par le parquet national antiterroriste. C'est dans ce cadre que les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ont interpellé neuf individus mardi dernier en région parisienne et dans l'agglomération toulousaine explique BFMTV.

Issus de la mouvance d'extrême-gauche, ils sont soupçonnés de préparer une action violente, visant notamment des policiers. Des perquisitions ont été réalisées et les enquêteurs ont saisi des armes mais également des produits pouvant entrer dans la conception du TATP, un puissant explosif. Ils se trouvaient dans un camion.

Des billes d'acier ont aussi été trouvées, ainsi qu'un fusil de chasse à canon scié, un revolver, un couteau et des munitions précise la chaîne d'informations. Les enquêteurs ont également découvert du matériel de protection pour le maintien de l'ordre, notamment des jambières, un casque et un bouclier.

Un homme ayant combattu avec les kurdes

Le camion appartient à l'un des mis en cause, Florian D., qui est un militant anarchiste automne qui a combattu au Rojava, une enclave kurde en Syrie, aux côtés des kurdes. L'homme était revenu en France en janvier 2018 après avoir passé 10 mois sur place indiquent nos confrères. Il est soupçonné de vouloir former un groupe pour commettre des actions violentes.

Sept des neufs interpellés - six hommes et une femme âgés de 30 à 36 ans - ont été déférés au PNAT après 72 heures de garde à vue. Ils vont être présentés à un juge d'instruction antiterroriste. Les deux autres suspects vont être remis en liberté.