Un légionnaire est mort après avoir été blessé au Mali au cours d’une opération contre des groupes terroristes

Un soldat de la Légion étrangère, appartenant au premier régiment de cavalerie, est décédé des suites de ses blessures, ce vendredi à l'hôpital militaire de Clamart, a annoncé ce samedi l'Elysée.
Un légionnaire est mort après avoir été blessé au Mali au cours d’une opération contre des groupes terroristes
Le brigadier Dmytro Martynyouk, du premier régiment de cavalerie, est décédé le 1er mai à l'hôpital militaire de Percy de Clamart. (photo Armée française)
Par Actu17
Le samedi 2 mai 2020 à 09:31

Le brigadier Dmytro Martynyouk avait été blessé le 23 avril au Mali lors d'une « opération contre les groupes armés terroristes ». Il a succombé à ses blessures le 1er mai à l'hôpital militaire de Percy à Clamart (Hauts-de-Seine), a annoncé la présidence de la République ce samedi. Il était engagé dans l'opération Barkhane.

Dans un communiqué, le président de la République Emmanuel Macron a indiqué que le légionnaire avait été blessé par l'explosion d'un engin explosif improvisé, saluant « le courage des militaires français engagés au Sahel ».

« Un camion-citerne de la force Barkhane » avait été atteint par un engin explosif improvisé, blessant « le conducteur et le chef de bord du véhicule », a précisé l'Etat-major des armées, dans un communiqué distinct. Les deux militaires avaient été évacués vers la France le 24 avril pour y être soignés. Le brigadier Dmytro Martynyouk a succombé à ses blessures, tandis que « l'état de son camarade est stable, et son pronostic vital n'est pas engagé », a ajoute l'Etat-major.

42 militaires tués au Sahel depuis 2013

Depuis le début de l'intervention française au Sahel, en 2013 avec l'opération Serval, 42 militaires ont été tués dans le pays, selon un comptage effectué à partir de chiffres publiés par l'Etat-major des armées, relate franceinfo.

L'armée française a multiplié les offensives dans cette région du Sahel, entre le Mali et le Niger, ces dernières semaines. Elle revendique « neutralisation » de plusieurs dizaines de djihadistes depuis le début de l'année. Les forces engagées dans l'opération Barkhane sont récemment passées de 4 500 à 5 100 militaires, alors que les groupes terroristes ont multiplié les attaques ces derniers mois.