Val-de-Marne : Un homme soupçonné d'avoir tué son frère, et cohabité 2 semaines avec son cadavre

Val-de-Marne : Un homme soupçonné d'avoir tué son frère, et cohabité 2 semaines avec son cadavre
Illustration. (IP3 RESS/MAXPPP)
Par Actu17
Le mercredi 11 mars 2020 à 17:30

C'est l'odeur pestilentielle dans les parties communes de son immeuble, qui a alerté les voisins.

Les policiers et les pompiers sont intervenus au 6ème étage de cet immeuble qui en compte 14, situé au 29 rue Louis-Bertrand à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), mardi après-midi, après avoir été requis par des habitants pour une odeur des plus suspectes.

Sur place les pompiers ont cassé la porte pour pénétrer dans l'appartement d'où semblait provenir l'odeur, et ont fait une macabre découverte. Un cadavre en décomposition avancée gisait à l'intérieur.

Les soupçons se portent sur le frère de la victime

Des policiers ont fait en sorte de préserver la scène macabre en attendant les spécialistes de l'identité judiciaire, tandis que d'autres procédaient à une enquête de voisinage auprès des habitants de l'immeuble.

Rapidement, les enquêteurs ont appris qu'une violente dispute avait éclaté une quinzaine de jours auparavant dans cet appartement. Des témoignages ont aussi orienté les soupçons des policiers vers le frère de la victime, relate Le Parisien.

À leur vue, il tente de prendre la fuite

Mardi donc, vers 21 heures, alors que des policiers s'affairaient toujours sur place, ils ont aperçu un homme correspondant au signalement de ce frère, rôder dans les parages. À leur vue, il a tenté de s'échapper, en vain. Les policiers l'ont interpellé et constaté qu'il s'agissait bien du frère de la victime, un homme de 54 ans, qui serait atteint de schizophrénie.

Soupçonné du meurtre et d'avoir vécu quinzaine jours auprès du défunt, il a été placé en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur cette mort suspecte.

Mercredi, l'air était toujours irrespirable près de l'appartement, dont la porte enfoncée par les pompiers n'est plus verrouillée que par des scellés judiciaires.