Val-de-Marne : Une patrouille de police attaquée par une dizaine d'individus à Boissy

Un équipage de police a été attaqué par une dizaine d'individus au visage masqué dans la nuit de vendredi à samedi, à Boissy-Saint-Léger (Val-de-Marne). Les auteurs ont pris la fuite.
Val-de-Marne : Une patrouille de police attaquée par une dizaine d'individus à Boissy
Le véhicule des policiers a été endommagé. (photo Alliance 94)
Par Actu17
Le samedi 5 octobre 2019 à 22:32 - MAJ dimanche 6 octobre 2019 à 10:23

Les policiers ont vraisemblablement été victimes d'un guet-apens. Peu après minuit, une patrouille de police composée de trois fonctionnaires a procédé au contrôle d'un véhicule sur l'avenue Charles de Gaulle à Boissy-Saint-Léger.

A bord de leur véhicule de service de type Ford C-Max, les policiers se sont ensuite engagés dans la rue Gaston Roulleau, dans la cité de la Haie-Griselle. C'est alors qu'un homme s'est placé en travers de la route, devant la voiture des forces de l'ordre. L'individu a lancé un projectile sur le véhicule et les policiers ont effectué une marche arrière.

Projectiles et mortiers d'artifice

Une dizaine d'agresseurs qui avaient leur visage masqué ont alors surgi. Les policiers ont reçu de nombreux projectiles ainsi que des tirs de mortiers d'artifice. Ces derniers sont parvenus à se dégager et à reprendre l'avenue Charles de Gaulle. Ils ont alors reçu un pavé sur la vitre passager avant droite, qui a été brisée.

Des renforts sont arrivés sur place mais les agresseurs s'étaient déjà éparpillés dans la cité. Aucun n'a pu être interpellé en flagrant délit. Par chance, aucun des policiers n'a été blessé.

Ce n'est pas la première fois cette année que des violences se déroulent dans ce quartier, sur fond de trafics de drogues. Une enquête a été ouverte et confiée au commissariat de Boissy-Saint-Léger.

Dans un communiqué, le syndicat Alliance 94 dénonce "une nouvelle fois les conditions de travail de nos collègues de nuit". "A quand un renfort conséquent pour la CSP Boissy-Saint-Léger ? Devons-nous attendre un drame pour réagir ?", s'interroge l'organisation.