Accident sur l’A7 : ouverture d'une information judiciaire pour «homicide et blessures involontaires»

Le terrible accident lundi soir sur l'autoroute A7 a coûté la vie à cinq enfants qui étaient âgés de 3 à 14 ans.
Accident sur l’A7 : ouverture d'une information judiciaire pour «homicide et blessures involontaires»
Cinq enfants ont été tués dans un grave accident de la route sur l'A7 ce lundi soir. (photo Fabrice HEBRARD/PHOTOPQR/LE DAUPHINE/MAXPPP)
Par Actu17
Le vendredi 24 juillet 2020 à 13:31

Le parquet de Valence a requis vendredi 24 juillet l'ouverture d'une information judiciaire contre X pour « homicide et blessures involontaires » après le grave accident de la route dans lequel cinq enfants ont perdu la vie et quatre autres personnes ont été grièvement blessées.

"Nous avions ce schéma-là en tête dès le soir de l'accident. L'enquête va désormais se poursuivre dans la durée sous la responsabilité d'un juge d'instruction", a précisé le procureur de la République de Valence Alex Perrin, cité par Le Figaro. Les enquêteurs cherchent encore à confirmer les identités des victimes et l'expertise n'est pas encore terminée a ajouté le magistrat.

Par ailleurs, le pronostic vital de plusieurs des quatre victimes blessées et hospitalisées, dont fait partie un enfant de 7 ans, est toujours engagé.

Une défaillance mécanique relevée par l'expert

Les neuf victimes se trouvaient dans une Renault Grand Scénic à hauteur d'Albon sur l'autoroute A7, dans le sens Sud-Nord, lorsque le conducteur a fait une violente sortie de route avant de partir en tonneaux dans un champ.

Les premiers éléments ont montré qu'un incendie s'était déclaré dans le véhicule alors qu'il était toujours en circulation. Dans un pré-rapport, l'expert judiciaire en mécanique a conclu que le turbo était grillé. Il a provoqué un « emballement puis l'incendie du moteur et même peut-être de l'habitacle » a-t-il mentionné.

Renault visé par l'avocat de la famille

L'avocat de la famille, Nicolas Cellupica, a déclaré à BFMTV qu'il y avait une "absence totale de faute humaine" et a estimé que le constructeur Renault allait devoir "répondre de ses responsabilités".