Le mardi 18 février 2020 à 19:53
Une information judiciaire avait été ouverte contre l'artiste russe Piotr Pavlenski et sa compagne Alexandra de Taddeo dans l'affaire de la diffusion des vidéos intimes de Benjamin Griveaux qui a ensuite renoncé à briguer la mairie de Paris.
Deux informations judiciaire ont été ouvertes. La première des chefs d’atteinte à l’intimité de la vie privée par enregistrement ou transmission de l’image d’une personne présentant un caractère sexuel, et de diffusion sans l’accord de la personne d’un enregistrement portant sur des paroles ou images à caractère sexuel et obtenues avec son consentement ou par elle-même.
Dans le cadre de cette information judiciaire, le parquet de Paris avait requis le placement sous contrôle judiciaire de Piotr Pavlenski et sa compagne Alexandra de Taddeo.
Piotr Pavlenski n'a pas été mis en examen dans l'affaire de violences
Une seconde information judiciaire a été ouverte contre Piotr Pavlenski du chef de « violences avec arme et sous l’empire de l’ivresse ayant entraîné une incapacité inférieure à 8 jours » concernant l’affaire datant du 31 décembre dernier à Paris. L'activiste russe n'a pas été mis en examen dans le cadre de cette affaire.
Les deux mis en cause avaient été placés en garde à vue le week-end dernier pour "atteinte à l'intimité de la vie privée" et "diffusion sans l'accord de la personne d'images à caractère sexuel", dans le cadre d'une enquête ouverte samedi à la suite du dépôt d'une plainte contre X de Benjamin Griveaux.
Piotr Pavlenski qui est un réfugié politique en France depuis 2017, a affirmé la semaine dernière être à l’origine de la diffusion des vidéos intimes de Benjamin Griveaux sur un site internet, qui a depuis été fermé contre la volonté de son créateur.
Des vidéos datant de mai 2018
Les messages et vidéos de Benjamin Griveaux proviendraient d’une discussion privée sur Messenger (la messagerie de Facebook) entre Benjamin Griveaux et Alexandra de Taddeo, en mai 2018. Cette dernière est l’actuelle compagne de Piotr Pavlenski.
« Nous sommes respectueux de la présomption d’innocence. Il ne nous appartient pas de désigner des coupables. A la justice de le faire », a déclaré Me Richard Malka, l’avocat de Benjamin Griveaux, sur le plateau de LCI ce samedi.