Le mardi 4 février 2020 à 16:09 - MAJ mercredi 17 juin 2020 à 10:42
"Mila et sa famille font l'objet d'une vigilance particulière, pour les protéger, de la part de la police nationale", a déclaré le ministre de l'Intérieur précisant qu'il ne s'agissait pas "d'une protection rapprochée mais d'une vigilance particulière de la part des forces de l'ordre". Depuis la diffusion de sa vidéo, l'adolescente est la cible de menaces de mort et de viol.
- @CCastaner prend la défense de #Mila. Il rappelle qu'elle et sa famille sont sous protection.
> "En aucun cas, une pratique d'inspiration religieuse ne doit dépasser les valeurs de la République."#Laïcité #DirectAN #QAG pic.twitter.com/8WjWb2eMAQ— LCP (@LCP) February 4, 2020
"Je ne regrette absolument pas mes propos"
La jeune lycéenne iséroise de 16 ans a été interrogée sur le plateau de l'émission Quotidien sur la chaîne TMC, ce lundi. "Je ne regrette absolument pas mes propos, c’était vraiment ma pensée", a déclaré Mila. "Je m'excuse un petit peu pour les personnes que j'ai pu blesser, qui pratiquent leur religion en paix, et je n'ai jamais voulu viser des êtres humains, j'ai voulu blasphémer, j'ai voulu parler d'une religion, dire ce que j'en pensais", a-t-elle ajouté.
Mila est notre invitée dans #Quotidien pour sa seule et unique interview. pic.twitter.com/cZ1VqObHrR
— Quotidien (@Qofficiel) February 3, 2020
Mila a été déscolarisée et 15 jours après la diffusion de sa vidéo où elle critique l'Islam, elle n'a toujours pas réintégré son établissement scolaire à Villefontaine.
Une enquête avait été ouverte pour « provocation à la haine à l’égard d’un groupe de personnes, à raison de leur appartenance à une race ou une religion déterminée » contre l'adolescente. Elle a été classée sans suite par le parquet de Vienne (Isère).