Ain : Violentée et humiliée, elle est forcée par son compagnon à faire des pompes nue devant ses enfants

Une jeune mère de famille a trouvé refuge chez un voisin après avoir subi des violences et des humiliations de la part de son compagnon. Les forces de l'ordre ont été alertées.
Ain : Violentée et humiliée, elle est forcée par son compagnon à faire des pompes nue devant ses enfants
Illustration. (Shutterstock)
Par Actu17
Le mardi 9 juin 2020 à 20:30 - MAJ mardi 9 juin 2020 à 21:19

Un habitant de Bourg-en-Bresse (Ain) a ouvert sa porte a une jeune femme en détresse, samedi vers 23 heures. Nue et en pleurs, elle tenait son bébé dans ses bras. À ce voisin, elle a expliqué qu'elle venait de subir des violences de la part de son compagnon, relate Le Progrès.

L'homme l'a alors accueillie chez lui et lui a donné des vêtements avant d'appeler la police en composant le 17. Lorsque les fonctionnaires sont arrivés, la jeune mère de famille de 22 ans leur a raconté son calvaire.

Elle leur a expliqué être victime de violences habituelles de la part de son compagnon âgé de 19 ans. Mais ce soir-là, les coups et les gifles ont laissé placé à un acte d'humiliation qu'elle n'a pas supporté.

Le médecin lui délivre 5 jours d'ITT

Le jeune homme l'a obligée à faire des exercices physiques totalement nue devant son bébé et son enfant en bas âge. Elle s'est alors exécutée durant une heure, effectuant des pompes et des squats contre son gré, dans cette situation particulièrement malsaine, avant d'arriver à s'enfuir.

Les policiers ont procédé à l'interpellation du jeune homme violent au domicile familial. Ivre, il a été conduit au commissariat où il s'est rebellé et a blessé un adjoint de sécurité (ADS). Le policier s'est vu délivrer 2 jours d'Incapacité totale de travail (ITT).

La jeune femme violentée s'est, quant à elle, vu délivrer 5 jours d'ITT. Durant sa garde à vue, le mis en cause a reconnu les faits. Au terme de cette mesure, ce lundi, il a été déféré au parquet de Bourg-en-Bresse.

Il est poursuivi pour « violences volontaires aggravées », concernant les coups portés à sa compagne et au policier, ainsi que pour « rébellion ».