Coronavirus : Moderna annonce que son vaccin est efficace à 94,5%

La société de biotechnologie américaine Moderna annonce ce lundi que son vaccin contre la Covid-19 est efficace à 94,5%, pour réduire le risque de contracter la maladie.
Coronavirus : Moderna annonce que son vaccin est efficace à 94,5%
Illustration. (Adobe Stock)
Par Actu17
Le lundi 16 novembre 2020 à 13:18 - MAJ lundi 16 novembre 2020 à 13:46

Après l'annonce des laboratoires Pfizer et Biontech la semaine dernière faisant état d'un vaccin d'une efficacité mesurée à 90%, c'est désormais la société de biotechnologie américaine Moderna qui annonce ce lundi dans un communiqué que son vaccin contre le coronavirus est efficace à 94,5%.

"Cette étude, connue sous le nom d'étude COVE, a recruté plus de 30 000 participants", explique Moderna. "L'étude COVE comprend plus de 7000 Américains de plus de 65 ans. Elle comprend également plus de 5000 Américains de moins de 65 ans mais souffrant de maladies chroniques à haut risque qui les exposent à un risque accru de Covid-19 grave, comme le diabète, l'obésité sévère ou une maladie cardiaque. Ces groupes à haut risque médical représentent 42% du total des participants à l'étude de phase 3 COVE".

Environ 9 à 10% des personnes vaccinées ont eu des effets secondaires après la seconde dose tels que fatigue, courbatures, ou rougeur autour du point d'injection indique Moderna.

"C'est un moment charnière dans le développement de notre candidat-vaccin contre le Covid-19", a réagi le patron de Moderna, Stéphane Bancel. Moderna prévoit de demander une autorisation de mise sur le marché « dans les prochaines semaines » aux États-Unis.

Si ces résultats d'efficacité se confirment, il s'agirait de l'un des vaccins les plus profitables, en comparaison avec celui de la rougeole, efficace à 97% en deux doses, selon les Centres américains de prévention et de lutte contre les maladies (CDC).

Le directeur de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a évoqué ce lundi l'arrivée d'un premier vaccin, se montrant prudent : « Au départ, les quantités seront limitées et par conséquent les personnels soignants, les personnes âgées et celles à risque auront la priorité et nous espérons que cela va faire baisser le nombre de morts et permettre aux systèmes de santé de résister ». "Un vaccin va compléter les autres outils que nous avons, pas les remplacer", a-t-il ajouté.