Le mercredi 7 avril 2021 à 14:46 - MAJ mercredi 7 avril 2021 à 15:37
Il s'agit vraisemblablement du corps d'Aurélie Vaquier mais des vérifications sont en cours. Le cadavre a été découvert sous une dalle de béton, à son domicile, ce mercredi matin. Son compagnon de 39 ans, qui habitait toujours dans la maison du couple, a été interpellé et placé en garde à vue par les gendarmes de Béziers.
« Un corps sans vie a été retrouvé dissimulé sous une dalle de béton au domicile d’Aurélie Vaquier par des militaires de la compagnie de gendarmerie de Béziers, de la section de recherches de Montpellier et de l’IRCGN (Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale) dotés notamment d'un chien de recherche de personnes disparues ainsi que d'un « géoradar » permettant le sondage des sols et des cloisons » a annoncé le parquet de Béziers dans un communiqué.
"Les techniciens en investigation criminelle du groupement de gendarmerie de Montpellier procèdent actuellement à l’extraction méticuleuse du corps qui n’est pas encore formellement identifié et un médecin légiste se déplace sur les lieux", précise-t-on.
Une dalle en béton se trouvant à l'intérieur du logement
Le cadavre a été découvert sous une dalle en béton qui se situe dans le logement du couple. Des travaux étaient en cours afin de le transformer en boutique détaille Le Parisien. Lorsque les enquêteurs sont arrivés, la dalle était couverte par des objets liés au chantier.
Le mis en cause de 39 ans, Samire, vivait donc avec le cadavre qui serait celui de sa compagne. Le trentenaire n'avait pas participé aux recherches menées ces dernières semaines.
Un message avec des fautes d'orthographe
Aurélie Vaquier a disparu le 28 janvier dernier. Plusieurs de ses proches avaient reçu un étrange message sur les réseaux sociaux ce jour-là, dans lequel elle expliquait vouloir rester à l'écart pour pouvoir écrire. Cette dernière aimait écrire et avait notamment publié des ouvrages en ligne.
Le suspect avait signalé la disparition de sa compagne à la gendarmerie le 23 février. Il avait indiqué qu'Aurélie avait quitté le domicile avec quelques vêtements, son téléphone portable et sa trousse de toilettes, ajoutant qu'il avait reçu un message "rassurant" de sa conjointe, sur Messenger, le 13 février. "Il y avait beaucoup de fautes d'orthographe, alors qu’Aurélie était très attentive à ne pas en faire", avait réagi l'une de ses amis proches, à France 3.
Le 1er mars, le parquet de Béziers avait ouvert une information judiciaire pour "enlèvement et séquestration". Dix gendarmes travaillaient à temps plein sur ce dossier et un appel à témoin avait notamment été lancé.