Disparition de Delphine Jubillar : de nouvelles fouilles en cours à Cagnac-les-Mines

Un important périmètre de sécurité a été mis en place par les gendarmes ce jeudi matin à Cagnac-les-Mines (Tarn), où de nouvelles recherches ont débuté dans l'enquête sur la disparition de Delphine Jubillar.
Disparition de Delphine Jubillar : de nouvelles fouilles en cours à Cagnac-les-Mines
Delphine Jubillar a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. (photo Facebook)
Par Actu17
Le jeudi 18 avril 2024 à 14:59 - MAJ jeudi 18 avril 2024 à 16:34

De nouvelles fouilles sont en cours ce jeudi à Cagnac-les-Mines (Tarn) dans le cadre de l'enquête sur la mystérieuse disparition de Delphine Jubillar survenue en décembre 2020, comme rapporté par actuToulouse. Un important dispositif de gendarmerie a été déployé et un large périmètre de sécurité strict a été mis en place.

Cinq équipes cynophiles participent à ces recherches, ainsi que plusieurs dizaines de gendarmes. Les recherches se déroulent au niveau du lieu-dit "La Soulié", d'après La Dépêche. Des fouilles avaient déjà été menées par les enquêteurs à cet endroit en 2022 et 2023.

Ces nouvelles recherches se déroulent dans le cadre du supplément d'information formulé par le parquet général de Toulouse mi-janvier. Les deux juges d’instruction en charge de l’affaire Jubillar, Audrey Assémat et Coralyne Chartier sont sur place.

L'un des éléments clés ayant conduit à ce supplément d'information est une conversation téléphonique surveillée entre un détenu, incarcéré pour tentative de meurtre, et sa mère. L'échange a révélé des noms potentiellement liés à l'affaire Jubillar, suscitant l'intérêt des enquêteurs. Dans cette conversation, le détenu s'interroge sur la solidité des preuves accusant Cédric Jubillar, le mari de Delphine, en mentionnant spécifiquement les prénoms "Sofiane", "Sébastien" et "Mathieu". Sa mère répond de manière évasive, laissant planer un doute sur la possible connaissance d'informations non divulguées.

Delphine Jubillar a disparu de sa maison de Cagnac-les-Mines (Tarn), où le couple vivait avec leur fille de 18 mois et leur fils de six ans, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, en plein couvre-feu lié à la pandémie de Covid-19.