Femme de 68 ans égorgée à Lille : un mineur isolé mis en examen et écroué

Un mineur isolé de 17 ans a été mis en examen pour le meurtre d'une femme de 68 ans dans le quartier des Bois-Blancs à Lille (Nord). Placé en détention provisoire, l'adolescent risque une peine maximale de 30 ans de réclusion criminelle s'il est renvoyé devant la cour d'assises des mineurs.
Femme de 68 ans égorgée à Lille : un mineur isolé mis en examen et écroué
Illustration. (sylv1rob1/shutterstock)
Par Actu17
Le samedi 21 octobre 2023 à 16:31

Après le meurtre d'une femme de 68 ans survenu mercredi dernier dans le quartier des Bois-Blancs à Lille, le suspect, un adolescent de 17 ans se déclarant ivoirien, a été mis en examen ce vendredi soir pour "homicide volontaire", a annoncé la procureure de la République, Carole Étienne. Elle ajoute également que "des investigations sur l’identité du mis en cause sont toujours en cours".

La victime, une infirmière à la retraite, a été retrouvée chez elle mercredi matin avec de graves blessures à la gorge, aux jambes et au bassin. L'autopsie n'a pas révélé d'agression sexuelle, mais des marques évoquant une lutte. Selon les premiers éléments, la victime se rendait au sport quand elle aurait fait face à son agresseur, qui tentait de lui dérober des biens à son domicile.

Le suspect, qui n'a pas reconnu les faits durant ses auditions, a été décrit comme étant très agité en garde à vue. Son avocate, Maître Gaëlle Métairie, a demandé une expertise psychiatrique pour évaluer la santé mentale de son client, indique La Voix du Nord.

Interpellé alors qu'il cherchait un foyer où dormir

Le jour du drame, les policiers ont été alertés par une voisine qui venait d'entendre des cris et qui s'était retrouvée face à l'agresseur, avant de prendre la fuite, apeurée. L’ex-mari de la victime, qui venait lui rendre visite, a fait la terrible découverte quelques minutes plus tard.

L'adolescent a été interpellé par les forces de l'ordre dans la nuit de mercredi à jeudi, alors qu'il cherchait un foyer où dormir. Il a été placé en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire, en charge des investigations. L'auteur présumé, s'il est renvoyé devant la cour d’assises des mineurs, encourt une peine maximale de 30 ans de réclusion criminelle.