Femmes poignardées dans le métro à Paris : la garde à vue du suspect levée pour raison psychiatrique

L’homme de 25 ans soupçonné d'avoir attaqué trois femmes au couteau dans le métro parisien vendredi a vu sa garde à vue levée en raison de son état de santé. Il a été transféré à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police (IPPP), tandis que l’enquête pour tentative d’homicide volontaire se poursuit.
Femmes poignardées dans le métro à Paris : la garde à vue du suspect levée pour raison psychiatrique
Illustration. (Romain P19 / Shutterstock)
Par Actu17
Le samedi 27 décembre 2025 à 22:33

L'homme de nationalité malienne âgé de 25 ans qui est soupçonné d'avoir agressé trois femmes au hasard, à l'arme blanche, dans le métro à Paris ce vendredi après-midi, a été conduit à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police (IPPP), a annoncé le parquet ce samedi soir. Sa garde à vue a été levée car "considérée comme incompatible avec son état de santé", a souligné le ministère public.

Les trois victimes ont été blessées sans que leur pronostic vital soit engagé. Les agressions ont eu lieu entre 16h10 et 17 heures, aux stations de métro Arts-et-Métiers, République et Opéra. Deux des victimes ont été touchées au dos, la troisième aux jambes. Leurs blessures sont superficielles, mais elles sont sous le choc.

Le suspect était sorti de prison en juillet dernier

"Grâce aux images de vidéosurveillance, les services de la sûreté régionale des transports (SRT), saisis d'une enquête ouverte des chefs de tentative d’homicide volontaire et violences volontaires avec arme, ont identifié un individu (né en 2000), connu des services de police pour divers faits dont des faits d’atteinte aux biens. La mise en œuvre de la géolocalisation de son téléphone portable a permis son interpellation en fin d'après-midi dans le Val-d'Oise", a indiqué le parquet de Paris vendredi.

L'agresseur présumé a été interpellé peu avant 19 heures à Sarcelles, avant d'être placé en garde à vue.

Dans un communiqué vendredi en fin de journée, le ministère de l'Intérieur a précisé que le suspect a été visé par une obligation de quitter le territoire français (OQTF) : "Libéré en juillet 2025, eu égard à sa situation administrative, il a fait l'objet d’une obligation de quitter le territoire français et a été placé en centre de rétention administrative. L'éloignement n'ayant pu aboutir dans le délai légal des quatre-vingt-dix jours, faute d’obtention d'un laisser-passer consulaire en l'absence de titre d'identité valide, il a été libéré avec assignation à résidence. Il était actuellement sous mandat de recherche".