Le député LFI Carlos Martens Bilongo a sous-loué un logement social à sa sœur

Visé par une enquête pour "fraude fiscale" et de "blanchiment", le député LFI Carlos Martens Bilongo a sous-loué un logement social à sa sœur à Villiers-le-Bel, jusqu'en décembre 2022, alors qu'il possédait deux autres appartements. Il affirme que la situation a depuis été "régularisée".
Le député LFI Carlos Martens Bilongo a sous-loué un logement social à sa sœur
Carlos Martens Bilongo, le 21 février 2023. (Flickr)
Par Actu17
Le mercredi 17 mai 2023 à 10:54

Le député de La France insoumise (LFI), Carlos Martens Bilongo, est de nouveau dans la tourmente. Déjà visé par une enquête pour "fraude fiscale" et "blanchiment", de nouvelles révélations viennent écorner son image. Selon BFMTV, le député aurait conservé et sous-loué un logement social à sa sœur à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise), jusqu'en décembre 2022, soit six mois après son élection, tout en étant propriétaire de deux autres appartements.

Interrogé, Carlos Martens Bilongo a confirmé les faits à la chaîne d'informations. "Oui, c'est vrai. J'ai vécu là-bas. Mais tout est régularisé depuis décembre 2022", a-t-il affirmé.

Le député a indiqué avoir résidé pendant près de dix ans dans ce logement social, malgré l'achat de deux autres appartements en 2018. Ces détails sont inclus dans le signalement effectué par la cellule anti-blanchiment de Bercy à la justice, ce qui a conduit le parquet de Pontoise à ouvrir une enquête préliminaire pour "fraude fiscale", "blanchiment de fraude fiscale", "abus de biens sociaux" et "manquement aux obligations de déclaration auprès de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique" (HATVP) mi-avril.

Selon les informations de la cellule de Bercy (Tracfin), Carlos Martens Bilongo aurait quitté le logement social en 2020. Cependant, le logement est resté occupé par sa sœur, qui lui versait un loyer. Lorsqu'il a été questionné sur ce point, le député n'a pas nié les faits.

Quant aux deux autres appartements qu'il possède, le député a indiqué que l'un était un "investissement locatif" et que l'autre était "en travaux entre 2018 et 2020", l'empêchant ainsi de l'habiter.