Mort de Gérard Leclerc dans un crash d’avion près de Nantes : les trois corps identifiés

Un avion s'est écrasé près de Nantes, emportant avec lui le journaliste Gérard Leclerc, qui en était le pilote, et Michèle Monory, fille de l'ancien président du Sénat René Monory. Les corps des trois occupants de l'avion ont été identifiés.
Mort de Gérard Leclerc dans un crash d’avion près de Nantes : les trois corps identifiés
Gérard Leclerc sur le plateau de CNews en avril 2023. (capture écran)
Par Actu17
Le mercredi 16 août 2023 à 20:00

Les enquêteurs ont officiellement identifié les trois corps retrouvés dans l'épave de l'avion qui s'est écrasé mardi, près de Nantes (Loire-Atlantique) selon des sources concordantes. Parmi les victimes se trouve le journaliste Gérard Leclerc, 71 ans, qui pilotait l'appareil, et Michèle Monory, fille de l'ancien président du Sénat René Monory.

C'est un avion de type Robin DR 400, appartenant à l'aéroclub de Loudun, qui s'est crashé à Lavau-sur-Loire, entre Nantes et Saint-Nazaire. L'appareil, qui avait décollé de l'aérodrome de Loudun dans la Vienne à 11h07, devait arriver à La Baule. Gérard Leclerc avait prévu d'assister à un concert de Julien Clerc, son demi-frère, une fois arrivé à destination. L'avion a disparu des radars à 11h42, au-dessus de l'estuaire de la Loire, provoquant le déclenchement d'une opération de recherche.

Ce mercredi, les corps des trois passagers à bord ont été identifiés par les enquêteurs. Selon le parquet de Saint-Nazaire, "des effets personnels au nom de Gérard Leclerc" ont été découverts sur le corps de l'une des victimes. Un autre corps retrouvé est celui d'une femme. Les deux corps ont été repêchés. Un fragment du troisième corps a été retrouvé.

Parmi les passagers se trouvait Michèle Monory, originaire de Loudun tout comme son père, l'ancien président du Sénat René Monory, et une amie de Michèle.

Un «facteur humain ou un problème machine»

Des autopsies seront pratiquées les 17 et 18 août pour déterminer les causes exactes de la mort des victimes. En parallèle, le Bureau d’enquête et d’analyse pour la Sécurité de l’aviation civile (BEA) poursuit ses investigations sur les raisons de l'accident. Pour l'heure, l'enquête s'oriente vers un éventuel "facteur humain ou un problème machine".