Mort d'un adolescent à motocross à Élancourt : la CRS 8 va être déployée sur place

Au lendemain du décès d'un adolescent de 16 ans à motocross, à la suite d'une violente collision avec un véhicule de police, les policiers de la CRS 8 vont être déployés à Élancourt (Yvelines). Deux policiers sont toujours en garde à vue dans ce dossier.
Mort d'un adolescent à motocross à Élancourt : la CRS 8 va être déployée sur place
La voiture de police impliquée dans le drame présente un enfoncement sur le flanc gauche et un impact sur le pare-brise. (DR)
Par Actu17
Le jeudi 7 septembre 2023 à 12:52

Les policiers spécialisés de la CRS 8 vont être déployés ce jeudi soir à Élancourt et Maurepas (Yvelines), au lendemain du décès d'un adolescent de 16 ans. Ce dernier circulait à motocross et aurait refusé d'obtempérer aux policiers, entrant en collision avec une seconde voiture de police qui se rapprochait pour le stopper. Ainsi, le ministère de l'Intérieur souhaite sécuriser les communes, craignant des violences urbaines suite au drame.

L'adolescent, qui selon plusieurs sources conduisait sans casque, aurait pris la fuite à la vue d'un équipage de police à Élancourt, qui avait été appelé pour des rodéos à moto. Les forces de l'ordre auraient perdu de vue le mineur, avant de le repérer peu après. Il aurait à nouveau pris la fuite, entrant en collision un peu plus loin sur l'avenue de la Villedieu avec un second véhicule de police. Conduit à l'hôpital dans un état critique, l'adolescent est décédé dans la soirée des suites de ses blessures.

Deux policiers interrogé par l'IGPN

Deux policiers ont été placés en garde à vue dans les locaux de l'inspection générale de la police nationale (IGPN), ce mercredi soir, suite à cette affaire. Il s'agit des deux policiers qui étaient au volant des deux véhicules. Selon des images publiées sur les réseaux sociaux, la voiture de police a été percutée sur le flanc gauche. La petite motocross de l'adolescent avait la roue avant tordue.

Le parquet de Versailles a ouvert deux enquêtes dans cette affaire. La première du chef d'"homicide involontaire par conducteur" confiée à l'IGPN pour éclaircir des conditions de l'intervention des policiers. La seconde pour "refus d'obtempérer", confiée à la sûreté territoriale du département (ST 78).