Nicolas Bedos sera jugé début 2024 pour «agression sexuelle en état d’ivresse»

Placé en garde à vue ce mercredi à Paris, Nicolas Bedos a été remis en liberté ce jeudi en fin de journée. Il sera jugé début 2024 pour des faits d'"agression sexuelle en état d’ivresse manifeste", au tribunal correctionnel.
Nicolas Bedos sera jugé début 2024 pour «agression sexuelle en état d’ivresse»
Nicolas Bedos lors du 72ème Festival du Film de Cannes, le 21 mai 2019, à Cannes. (Denis Makarenko / Shutterstock)
Par Stéphane Cazaux
Le jeudi 22 juin 2023 à 19:27 - MAJ vendredi 23 juin 2023 à 01:30

Nicolas Bedos a été remis en liberté ce jeudi soir, au terme de sa garde à vue, qui avait débuté ce mercredi, au commissariat du Centre de Paris, comme l'a révélé Actu17.

Visé par la plainte d'une jeune femme de 25 ans déposée le 12 juin dernier, le réalisateur fait désormais l'objet d'une convocation par officier de police judiciaire (COPJ) "pour être jugé au début de l’année 2024" du chef "d’agression sexuelle en état d’ivresse manifeste", précise le parquet de Paris, qui souligne qu'il s'agit d'un délit "faisant encourir 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende".

Les faits présumés se sont déroulés dans la nuit du 1er au 2 juin dernier, dans un établissement de nuit du quartier des Halles, rue Jean-Jacques Rousseau. La plaignante affirme que vers 1 heure, le réalisateur s'est approché d'elle alors qu'elle était assise à une table et l'a attouchée au niveau de ses parties intimes, par-dessus son pantalon. La jeune femme raconte l'avoir alors repoussé à deux mains, ajoutant qu'elle n'avait pas consommé d'alcool.

«Il a présenté ses excuses»

"La garde à vue a été levée. Nicolas Bedos a pu s’expliquer devant les enquêteurs", réagit son avocate, Me Julia Minkowski. "Il ne veut pas remettre en doute la parole de la plaignante qui décrit un geste déplacé de quelques secondes par dessus son jean, mais un tel geste, dont il n’a pas le souvenir, qui se serait produit sur la piste de danse d’une boîte de nuit, n’a pu être qu’accidentel sous l’effet de l’ébriété. Il a d’ailleurs présenté ses excuses à la plaignante".

Le réalisateur de "OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire" et "Mascarade" était convoqué au commissariat du Centre ce mercredi, lorsqu'il a été placé en garde à vue pour être interrogé dans le cadre de cette enquête.