Paris : Un homme écroué après avoir tué une femme en la poussant sur les rails du RER

L'homme soupçonné d'avoir tué une femme en la poussant sur les rails du RER à Paris en juillet 2023 a été mis en examen pour assassinat. Une première expertise psychiatrique a conclu à son irresponsabilité pénale, et une seconde expertise est en cours.
Paris : Un homme écroué après avoir tué une femme en la poussant sur les rails du RER
Illustration. (Kiev.Victor / shutterstock)
Par Actu17
Le vendredi 14 juin 2024 à 11:27 - MAJ vendredi 14 juin 2024 à 11:40

L'homme soupçonné d'avoir tué une femme en la poussant sur les rails d'un RER à Paris, en juillet 2023, a été mis en examen pour "assassinat" le 6 juin dernier, a indiqué ce jeudi le parquet de Paris, confirmant une information du Parisien. Ayant sollicité un débat différé, il a été écroué provisoirement, avant d'être placé en détention provisoire le 11 juin par un juge des libertés et de la détention (JLD).

Une première expertise psychiatrique a néanmoins conclu à son irresponsabilité pénale. "Ce sont des faits extrêmement graves, et la famille de la victime attend certainement des explications. Mais il est totalement incapable de s'expliquer. Comment son état pourrait-il être compatible avec une détention provisoire ?", a réagi son avocate, Me Talïa Coquis, citée par le quotidien francilien. Une seconde expertise psychiatrique, ordonnée par le juge d'instruction, est en cours.

Le 14 juillet 2023 au matin, la victime de 52 ans, portant un hijab, se trouvait alors sur un quai du RER B à la station Cité universitaire dans le XIVe arrondissement de Paris. La victime s'est relevée mais n'a pas pu éviter le train. Rapidement interpellé, le suspect a reconnu les faits, tenant des propos incohérents en affirmant "être Dieu" et "devoir tuer des gens" en ciblant des "personnes faibles".

Il avait déjà poussé une personne sur les rails

Le suspect avait déjà été mis en cause pour avoir poussé une personne sur les rails, le 2 octobre 2011 à la station de métro Strasbourg-Saint-Denis à Paris. L'enquête avait finalement fait l'objet d'un non-lieu pour cause d’irresponsabilité pénale, le 11 février 2013, à l’issue d'une information judiciaire. Le suspect avait alors été interné à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police (IPPP).