Policiers hors service roués de coups à Marseille : quatre suspects écroués

Les enquêteurs de la police judiciaire ont interpellé quatre suspects après l'agression violente de deux policiers hors service à Marseille, le 30 juin dernier, en marge des violences urbaines. Mis en examen, ils ont été incarcérés.
Policiers hors service roués de coups à Marseille : quatre suspects écroués
Deux policiers ont été victimes d'une violente agression à Marseille, le 30 juin 2023. (DR)
Par Actu17
Le dimanche 9 juillet 2023 à 12:31

Quatre suspects ont été interpellés ce jeudi après la violente agression de deux policiers hors service à Marseille, dans la nuit de jeudi 29 au vendredi 30 juin, en marge de la vague de violences urbaines, comme révélé par TF1 info. Âgés de 20, 21, 28 et 36 ans, ils ont été mis en examen avant d'être placés en détention provisoire.

Les deux fonctionnaires rentraient d'une soirée lorsqu'ils ont été victimes de cette violente agression, vers 03h30, à l'angle des rues Breteuil et Sainte (1er). Alors qu'ils étaient en voiture, ils se sont retrouvés bloqués par des poubelles en feu placées au milieu de la route. Les victimes auraient été reconnues dès qu'elles sont sorties de la voiture. "On va tuer du flic" aurait hurlé l'un des agresseurs. Les deux collègues ont été encerclés par une vingtaine de personnes puis roués de coups. L'un a aussi reçu un coup de couteau au bras.

Les suspects déjà connus des services de police

Une vidéo amateur, diffusée sur les réseaux sociaux quelques heures plus tard, montre la fin de l'agression et notamment l'un des fonctionnaires qui est inconscient au sol. "Ça arrive hein. Ils se sont fait enculer hein. T'es KO par terre hein !", lâche un homme, sur cette séquence. "C'est ça, les arabes ils vous enculent !".

Les quatre suspects - tous déjà connus des services de police - ont été identifiés par les enquêteurs de la police judiciaire. Déférés au terme de leur garde à vue, ils ont été mis en examen pour "tentatives d'homicides volontaires sur personnes dépositaires de l'autorité publique", pour trois d'entre eux. Le quatrième, qui serait l'homme qui filme la scène avec son téléphone, est quant à lui poursuivi pour "non-assistance à personne en danger".