Projet d'attentat durant les JO : un second suspect de 18 ans interpellé

Un second suspect âgé de 18 ans a été interpellé jeudi matin sur son lieu de vacances. Cette arrestation intervient dans le cadre d'une enquête antiterroriste en cours, qui a déjà conduit à la garde à vue d'un premier jeune homme de même âge, arrêté en Gironde mardi dernier. Les enquêteurs examinent des liens potentiels entre ces individus et des projets violents.
Projet d'attentat durant les JO : un second suspect de 18 ans interpellé
Illustration. (Sergey Novikov / Shutterstock)
Par Actu17
Le jeudi 25 juillet 2024 à 13:19

Un second suspect âgé de 18 ans a été interpellé jeudi matin sur son lieu de vacances, dans le cadre de l'enquête ouverte pour "association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d'un ou plusieurs crimes d’atteinte aux personnes", qui a également conduit à l'interpellation d'un autre jeune majeur du même âge en Gironde, mardi matin, suivi de son placement en garde à vue, indique le Parquet national antiterroriste (PNAT), confirmant une information de RTL.

Ce second suspect est en "contact dans la vie et sur les réseaux sociaux" avec le premier jeune homme, précise le PNAT. "Les investigations portent sur un ou d’éventuel(s) projet(s) d’action violente que ces jeunes gens auraient envisagé. En l'état nous cherchons à vérifier la réalité des projets au-delà de propos tenus sur internet et le cas échéant leur degré d’aboutissement", détaille la même source.

Le premier suspect de 18 ans avait été interpellé mardi matin et sa garde à vue était toujours en cours ce jeudi matin. L'enquête aurait débuté après que les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ont repéré des messages suspects sur les réseaux sociaux.

Un lien possible avec les Jeux olympiques

Interrogé par BFMTV ce mercredi, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a évoqué "le lien" entre l'interpellation du jeune homme de 18 ans mardi, et les Jeux olympiques. "Nous sommes encore, sur cette affaire, à éviter de donner les détails (...) mais oui, nous pensons que ça un lien", a-t-il déclaré.