Le mercredi 22 mars 2023 à 10:52 - MAJ mercredi 22 mars 2023 à 11:02
Durant la nuit de lundi à mardi, une entreprise de plomberie intervenant pour déboucher des toilettes dans un immeuble à Saint-Priest a fait une découverte macabre : de "possibles restes humains" ont été trouvés dans une canalisation, selon le parquet de Lyon, confirmant une information de BFMTV.
Une enquête a été ouverte pour "confirmer la nature de ces éléments" qui semblent être des fragments de mâchoire, et déterminer s'ils sont liés à l'affaire du meurtre d'un jeune homme de 17 ans, Mohamed Yahiaoui, dont plusieurs morceaux de corps ont été retrouvés le 17 janvier dans la même commune, à quelques centaines de mètres de là.
Les employés de l'entreprise sont intervenus lundi vers 22h30 au 8 rue des Résédas pour déboucher une canalisation. Ils ont alors trouvé des ossements, qui pourraient être des fragments de mâchoire humaine après un premier examen. Un lien a rapidement été établi avec le meurtre de Mohamed Yahiaoui. Dans des circonstances similaires, des vêtements et des morceaux de corps avaient été découverts dans une canalisation au 6 rue de l'Industrie à Saint-Priest. La victime était domiciliée dans le 3ème arrondissement de Lyon et sa disparition avait été signalée à la police le 15 janvier.
Un suspect de 28 ans a été arrêté le lendemain de la découverte du corps démembré et mis en examen pour homicide volontaire, bien qu'il nie les faits.
L'immeuble où le suspect habitait
Le suspect, dont les parents habitent au 6 rue de l'Industrie, résidait au 10 rue des Résédas, dans l'immeuble où la découverte de lundi soir a été faite. Au moment du meurtre sordide, ses parents étaient absents, et c'est depuis leur appartement qu'il aurait tenté de faire disparaître le corps de Mohamed.
Si les analyses confirment qu'il s'agit de la mâchoire de la victime, dont la tête n'a pas été retrouvée rue de l'Industrie, cela signifierait que le meurtrier présumé a transporté des morceaux de corps entre son domicile et celui de ses parents. Des investigations supplémentaires ont été menées ce mardi sur les lieux de cette nouvelle découverte macabre, à la recherche d'autres indices. La police judiciaire est en charge du dossier.