Le lundi 3 février 2025 à 22:47
Un homme a été neutralisé par balle par des agents de la sûreté ferroviaire (SUGE) de la SNCF ce lundi en début d'après-midi, sur le parvis de la gare d'Austerlitz à Paris (XIIIe). Il venait de menacer les forces de l'ordre avec une arme qui s'est révélée factice par la suite. Le parquet de Paris indique ce lundi soir que le suspect est en état de mort cérébrale.
On en sait plus sur le déroulement des faits. Vers 11 heures, "des agents RATP ont repéré une personne ayant gravé des croix gammées sur du mobilier RATP dans différentes stations de la ligne 9", indique le parquet de Paris. "Vers 14 heures à la gare d’Austerlitz, un témoin a prévenu les agents de la SUGE qu’un homme venait de graver quatre croix gammées aux abords de la ligne 5". Une trentaine de minutes plus tard, "l'homme a été repéré par des agents de la SUGE sur le parvis extérieur, près de la zone réservée aux taxis et bus".
Un chauffeur de taxi blessé
"Le suspect a été vu mettre la main dans son blouson", poursuit la même source. "En dépit des injonctions des agents, et comme cela a été confirmé par une première vérification à la vidéosurveillance, il en a sorti ce qui apparaissait être une arme de poing, qu’il a brandie des deux mains en direction des agents. L’un d’eux a fait usage de son arme administrative à deux reprises. Une balle a touché le suspect à l’aine. Un chauffeur de taxi se trouvant à proximité a été blessé au pied, il a été conduit à l’hôpital".
Les vérifications ont confirmé que l'arme du suspect était factice. Ce dernier, âgé de 49 ans et né en Syrie, comme révélé par Actu17, était domicilié dans le XVIIIe arrondissement de la capitale. Il a été transporté à l'hôpital avec un pronostic vital engagé et son état de santé s'est dégradé dans les heures qui ont suivi.
L'agent de la SUGE placé en garde à vue
L'agent de la SUGE, âgé de 46 ans, qui a fait usage de son arme, a été placé en garde à vue "pour procéder aux vérifications nécessaires", ajoute le parquet. "Son arme et les cartouches ont été saisies. Les dépistages effectués sont négatifs".
Deux enquêtes ont été ouvertes a annoncé le parquet plus tôt dans l'après-midi. "L’une porte sur les violences sur personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée de mission de service public, l’autre porte sur les violences avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée de mission de service public". Les investigations ont été confiées au 3e district de police judiciaire (DPJ).